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Pourquoi attendre 3 jours pour enterrer un mort ?

Timothée Lacroix
Timothée Lacroix
2025-11-18 21:35:30
Nombre de réponses : 5
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1. Il est plus qu'évident que si nous avons le moindre doute à propos d'une telle question, il est strictement interdit de procéder à l'enterrement. 2. D’une manière générale, après la constatation d'un médecin légiste, il est possible d'enterrer un mort, et il n'est pas obligatoire d'attendre 24 heures pour avoir la certitude que le défunt n'est plus de ce monde. 3. Une fois que l’on est certain que la personne n’est plus de ce monde, il faut procéder à l’enterrement le plus rapidement possible. 4. Nous apprenons cela du verset dans Dévarim, chapitre 21, verset 23. 5. L’interdiction de laisser un cadavre passer la nuit [s’il décède durant la journée] s’applique à toute personne décédée de mort naturelle et pas uniquement aux condamnés à mort. 6. Dans certains cas, l’interdiction est repoussée. 7. Si le décès a lieu dans la matinée du vendredi, certaines personnes repoussent l’enterrement après la cinquième ou la sixième heure de la journée afin que le défunt ne subisse pas le ‘Hibout Hakéver - douleurs particulières ressenties dans la tombe. 8. Tant que le corps n’est pas en terre, l'âme souffre énormément. 9. Un cadavre non encore enterré est, donc, si l’on peut s’exprimer ainsi, une offense à D.ieu Lui-même. 10. Lorsque le corps n’est pas enterré, les risques d’impureté augmentent [le corps humain est la plus grande source d’impureté].
Joseph Roger
Joseph Roger
2025-11-12 12:06:48
Nombre de réponses : 10
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Le délai entre le décès et l’inhumation ou la crémation du corps est lui-même encadré par la loi. Il vient cependant d’être étendu. Longtemps, la règle a été que le corps devait être enterré ou incinéré dans un délai de 24 heures à six jours suivant le décès. Cette règle tolérait cependant des exceptions en cas de circonstances particulières. Il pouvait s’agir d’une demande des familles qui ne parvenaient pas à s’organiser suffisamment vite. Il pouvait aussi arriver que l’administration elle-même allonge le délai. Depuis le décret du 10 juillet 2024, le délai a été élargi. Les funérailles peuvent désormais se tenir jusqu’au "quatorzième jour calendaire suivant celui du décès". Le décret précise que "l'allongement de ces délais opère ainsi un équilibre entre les préoccupations de santé publique imposant de pourvoir aux funérailles des défunts dans un délai raisonnable et la nécessité de rendre aux demandes de dérogation leur caractère exceptionnel". Cette hausse s’explique notamment par l’évolution des choix des familles et des consignes des défunts, qui les conduisent plus souvent à devoir demander une dérogation.
Philippe Fleury
Philippe Fleury
2025-11-04 12:43:03
Nombre de réponses : 9
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L’enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l’âme se sépare du corps. L’ascension vers Dieu se poursuit quarante jours, durant lesquels l’âme poursuit sa purification et accomplit son effort de détachement du corps. Les orthodoxes refusent la crémation, qui rompt la continuité entre le corps mortel et le corps glorieux promis à la fin des temps. Cette dérogation est obligatoire pour un tel rite qui concerne surtout des personnalités. Traditionnellement, en Orient surtout, le corps est porté à l’église, cercueil ouvert et un linge recouvre son visage. En France, une dérogation est obligatoire pour un tel rite qui concerne surtout des personnalités.
Claude Lecoq
Claude Lecoq
2025-11-04 12:15:23
Nombre de réponses : 9
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Pourquoi attendre trois jours ? Bien que la loi n’impose aucun délai psychologique et bien qu’il soit possible de prévoir l’enterrement au bout de 24 h après le décès, un laps de temps de trois jours est souvent observé dans les pays occidentaux pour permettre à la famille de se rassembler et de se préparer à la cérémonie. Cela facilite : la venue de proches éloignés ; la planification de la cérémonie (religieuse ou civile) ; un premier travail de deuil. Ce temps est aussi l’occasion d’un recueillement, notamment par une visite au funérarium ou une veillée, autant d’étapes qui aident à prendre conscience de la perte. Conservation du corps : au-delà de 3 jours, les frais de conservation (chambre funéraire, soins de thanatopraxie) peuvent être à la charge de la famille.