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Pourquoi la France est-elle en guerre contre l'Autriche ?

Thomas Blot
Thomas Blot
2025-07-18 13:19:18
Nombre de réponses : 8
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La France déclare la guerre à l'empereur d'Autriche le 20 avril 1792. Les souverains s'inquiètent de voir beaucoup de leurs sujets s'intéresser de près aux idées révolutionnaires. Ils commencent à craindre une contagion révolutionnaire. L'attitude des émigrés envenime les choses, car ils supplient les souverains d'intervenir, en leur promettant une victoire facile. La reine Marie-Antoinette écrit à son frère l'empereur d'Autriche Joseph II pour réclamer une intervention armée. L'arrestation de Louis XVI à Varennes achève d'effrayer les souverains européens. Dans le même temps, les révolutionnaires girondins deviennent belliqueux : ils veulent la guerre pour porter partout en Europe les idées révolutionnaires. La Prusse n'était pas visée, mais elle veut éviter la contagion révolutionnaire et entre au côté de l'Autriche en juillet 1792. Finalement la France la déclare le 20 avril 1792 à l'empereur d'Autriche. L'idée de la guerre progresse dans tous les esprits, chez les partisans de la révolution comme chez les opposants.
Édith Langlois
Édith Langlois
2025-07-12 00:22:20
Nombre de réponses : 6
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Le 20 avril 1792, sur une proposition du roi Louis XVI, l'Assemblée législative déclare la guerre à l'empereur François II d'Autriche dont les revendications déplaisent aux révolutionnaires. En effet, ce dernier exige qu'ils rétablissent le roi de France comme monarque absolu. Louis XVI, dans son intérêt, pousse à la guerre en espérant la victoire adverse. Le conflit paraît mal engagé du côté français, les armées reculent. Contre toute attente, un élan patriotique imprévu se manifeste, scellant l'alliance du peuple en armes et de la Révolution. C'est la chute de la royauté. Louis XVI est finalement condamné pour trahison politique. En effet, ce dernier exige qu'ils rétablissent le roi de France comme monarque absolu. Louis XVI, dans son intérêt, pousse à la guerre en espérant la victoire adverse. Le 20 avril 1792, sur une proposition du roi Louis XVI, l'Assemblée législative déclare la guerre à l'empereur François II d'Autriche dont les revendications déplaisent aux révolutionnaires.
Suzanne Olivier
Suzanne Olivier
2025-07-01 13:16:43
Nombre de réponses : 5
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Le 20 avril 1792, à Paris, sur une proposition du roi Louis XVI, l'Assemblée législative déclare officiellement la guerre au roi de Bohême et de Hongrie, en fait l'archiduc d'Autriche François II de Habsbourg. Louis XVI, qui ne se résigne pas à un rôle de figurant, pousse à la guerre en espérant que la victoire des souverains restaurera son pouvoir absolu. Les souverains étrangers voyaient au départ la Révolution sans déplaisir. Mais après les dérapages du printemps 1792, ils s'inquiètent pour le roi et craignent une contagion révolutionnaire. Louis XVI, son entourage et les émigrés français les poussent à intervenir. De leur côté, les révolutionnaires rêvent d'en découdre avec les vieilles monarchies d'Europe. C'est ainsi que l'Assemblée et le roi déclarent la guerre à l'Autriche. À l'Assemblée législative, le parti de la Montagne, dont les membres participent aussi au Club des Jacobins, se montre favorable à la guerre, sous l'influence de plusieurs députés du département de la Gironde, comme Jacques-Pierre Brissot. Ses partisans, les Brissotins, que l'on appellera plus tard Girondins, espèrent comme lui que la guerre obligera le roi à prendre parti pour ou contre la Révolution. L'empereur exige des révolutionnaires français qu'ils rétablissent le roi de France dans la plénitude de ses droits.
Isabelle Mallet
Isabelle Mallet
2025-07-01 11:56:14
Nombre de réponses : 6
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La France déclare la guerre à François II, fils de Léopold II, le 20 avril 1792. Les monarchistes espèrent que les forces extérieures battront les armées révolutionnaires pour réinstaurer l’ancien régime politique. Les révolutionnaires espèrent que le peuple se soudera autour des valeurs portées par la Révolution. L’empereur Léopold II d’Autriche est l’initiateur d’une conférence pour aborder la possibilité de sauvegarder le régime monarchique français. Il rencontre Frédéric-Guillaume II, roi de Prusse, en août 1791. Les deux souverains publient la déclaration de Pillnitz, dans laquelle ils se disent prêts à une intervention pour rétablir la royauté en France. Les puissances européennes décident de se concerter, craignant que les révolutionnaires ne s’emparent du pouvoir. Après la fuite du roi et son arrestation à Varennes, les puissances européennes décident de se concerter, craignant que les révolutionnaires ne s’emparent du pouvoir.