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Quelles sont les traditions funéraires chinoises ?

Anastasie Marty
Anastasie Marty
2025-07-14 23:48:38
Nombre de réponses : 7
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Les funérailles incluent veillée, offrandes, vêtements codifiés, chants, encens et parfois des pleureuses, afin d’accompagner l’âme vers l’au-delà. Des rites funéraires chinois différents selon les défunts. Selon l'âge du défunt, la cause du décès, son statut social... les rites funéraires chinois ne sont pas les mêmes. Les rites funéraires ne seront pas nécessaires pour le décès d’un bébé. Contrairement à cela, plus le défunt est âgé et important, plus les marques de respect seront importantes. Rites funéraires chinois Dans la culture chinoise, les rites funéraires démarrent avant le décès comme par exemple changer le lit de la personne en fin de vie, enlever son oreiller… Les lanternes sont accrochées à la porte d’entrée afin de prévenir du décès. Avant la mise dans le cercueil, le corps du défunt est nettoyé, saupoudré de talc et habillé de la tête aux pieds. Un défunt ne doit cependant pas être habillé en rouge, car selon les croyances, cela pourrait le transformer en fantôme. Les croyances et traditions funéraires chinoises veulent qu’il y ait une vie après la mort. Le défunt reçoit donc des offrandes afin qu’il soit accompagné dans l’au-delà. Comme dans de nombreuses croyances, les croyances funéraires chinoises veulent que le défunt, ainsi que son âme, soient accompagnés vers l’au-delà par des prières, chants, gongs, trompettes… De l’encens est allumé tout au long de la veillée, mais aussi après, pour faire fuir les mauvais esprits. Tout au long des cérémonies de funérailles chinoises et comme le veut la tradition, des sanglots exagérés doivent se faire entendre. Des pleureuses professionnelles peuvent même être engagées afin de s’assurer que cette tâche soit bien remplie. Traditionnellement, les enterrements chinois étaient préférés à la crémation. D’après les croyances, la crémation des corps provoquerait leur destruction, mais aussi la destruction de la mémoire et du lien familial. Depuis de nombreuses années, le gouvernement chinois favorise la crémation plutôt que l’inhumation dans un but de protection de l’environnement. Cette crémation privilégiée, voire imposée dans certaines régions, n’est pas acceptée de la même façon par tout le peuple chinois. Il resterait toutefois possible de se faire inhumer dans des régions plus reculées ou dans un cimetière chinois privé.
Astrid Lelievre
Astrid Lelievre
2025-07-14 23:01:14
Nombre de réponses : 9
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Les funérailles doivent respecter des règles strictes sous peine d’attirer la malchance au sein de la famille du défunt. La tradition chinoise veut que seuls les aînés soient véritablement célébrés lors d’obsèques. Cela se manifeste par des marques de respect très importantes à l’égard des défunts plus âgés. Les rites funéraires entourant le décès d’un enfant ne sont pas toujours pratiqués. À l’approche du décès d’un proche, la tradition chinoise veut que la famille change les draps du lit, retire son oreiller. Cela purifie le lieu même où la personne s’apprête à perdre la vie. Des lanternes sont ensuite suspendues à la porte d’entrée du défunt. Ces lanternes sont là pour prévenir l’entourage qu’un décès se prépare. La famille observe trois jours de veillée funèbre. Durant ces trois jours, elle reçoit des visites. La famille doit rester présente tout au long de cette veillée pour protéger le défunt. Les proches procèdent à des offrandes, qu’ils déposent directement dans le cercueil du défunt, resté ouvert. Le défunt, quant à lui, avant d’être installé dans le cercueil, est lavé. Le corps est recouvert de talc, habillé de la tête aux pieds, chaussures comprises. Les femmes sont maquillées. La coutume veut que le défunt ne soit pas vêtu de rouge, au risque de devenir fantôme. Une fois la veillée funèbre terminée, le cercueil est refermé. En Chine, la coutume oblige les proches du défunt à se retourner pour ne pas faire face au cercueil. Cela porterait malchance au défunt dans son voyage vers l’au-delà. Les porteurs du cercueil sont en général des proches du défunt. Le cercueil est traditionnellement exposé devant la maison du défunt pour que l’entourage puisse prier pour lui. A l’instar des rites musulmans, il est d’usage que les pleurs soient exagérés durant la cérémonie d’obsèques. Certaines familles engagent même des pleureuses professionnelles à cette fin. Les fleurs les plus courantes aux funérailles chinoises sont les chrysanthèmes blancs ou jaunes, symboles de deuil et de lamentation. Les familles sont vêtues de blanc. Le rouge est proscrit car il symbolise le bonheur en Chine et serait donc mal perçu en cette épreuve douloureuse de la vie. La culture chinoise préfère l’inhumation à la crémation du défunt. En effet, la crémation aurait pour impact de détruire l’âme du proche décédé, du lien qui unit les membres de la famille au défunt mais aussi sa mémoire. Pour aider le défunt à faire le plus sereinement son voyage vers l’au-delà, de l’encens ou des billets sont brûlés sur sa sépulture.
William Pierre
William Pierre
2025-07-14 22:12:47
Nombre de réponses : 10
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Les obsèques et la sépulture des défunts a été toujours été une question prise très au sérieux dans la société chinoise car si l’on ne prend pas de soin à célébrer les funérailles dignement, la famille du défunt peut porter malchance à l’avenir. On distingue différents rites funéraires en fonction de l’âge du défunt, de la cause du décès, de son statut social et de son état matrimonial. De manière générale, plus le défunt est âgé, plus il est de coutume de montrer des marques de respect envers lui. Aussi, la mort d’un bébé ou d’un enfant ne nécessite pas d’obsèques particulières. La VEILLÉE FUNÉRAIRE est l'occasion de déposer auprès du cercueil de la nourriture en signe d’offrande. Le rouge symbolisant la joie, les endeuillés ne portent pas cette couleur. Un petit autel de prière est mis en place, sur lequel on brûle de l’encens, une bougie blanche, mais aussi un papier spécial symbolisant l’argent de la prière. Ce rite a pour vocation symbolique de fournir un revenu suffisant au défunt dans l’au-delà. Pendant la veillée funèbre, un moine taoïste ou bouddhiste chante des versets des écritures. Selon les croyances traditionnelles, l’âme du mort affronte des épreuves et tortures comme purification des péchés de sa vie terrestre. Comme dans les autres religions, les prières et les chants sacrés aident au passage de l’âme du défunt vers le ciel. L’accompagnement musical se fait à la flûte, la trompette ou au gong. LA CÉRÉMONIE D’OBSÈQUES, une fois les prières et chants sacrés terminés, les cris des pleureuses atteignent leur maximum et vient le moment de sceller le cercueil. Porter le cercueil porte chance : beaucoup de volontaires se présentent généralement pour porter le cercueil. Au contraire, regarder le scellé du cercueil porte malchance, l’assemblée se détourne donc à ce moment là. La famille du défunt reçoit un paquet rouge contenant de l’argent, en signe de reconnaissance : cet argent doit être dépensé selon la tradition. La période de deuil pour les membres de la famille du défunt dure 100 jours. Chacun porte un morceau de tissu de couleur pour signifier le deuil. On ne porte pas le deuil pour la mort d’un enfant, et un mari n’est pas dans l’obligation de porter le deuil pour le décès de son épouse.
Antoinette Bernier
Antoinette Bernier
2025-07-14 19:15:29
Nombre de réponses : 11
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Les rites funéraires chinois La Chine ancienne considérait les rites funéraires comme étant des rituels familiaux. Ils étaient associés au culte des ancêtres qui fait partie des socles de la philosophie confucéenne fondée sur la piété familiale. Au moment du décès, la tradition veut qu’un flocon d'ouate ou des fils de soie soient maintenus devant les narines du mourant. Cette pratique avait pour objectif de guetter le dernier souffle. Lorsque le décès survient, les proches crient le nom d’enfance du défunt afin de supplier son âme de revenir dans son corps. Les cérémonies funéraires sont organisées pour accompagner l’âme de la personne décédée dans son passage vers l’au-delà et l’empêcher de chercher une autre âme. Lors des anniversaires de décès, les offrandes étaient nombreuses pour satisfaire aux besoins des défunts. Les trois premiers jours après le décès, le corps est exposé dans une pièce pour que les proches et les voisins puissent présenter leurs condoléances. Il est coutume de placer deux cierges, deux bols d’eau, deux œufs sur deux bols de riz et de paires de baguettes près du corps afin de fortifier l’âme échappée du corps et le guider dans son passage vers l’au-delà. Chaque personne venant se recueillir doit se munir de cadeaux pour le disparu et faire le Koutéon, une pratique qui consiste à se prosterner trois fois devant le corps en signe de respect. Chaque visiteur doit également contribuer aux frais funéraires. L’enterrement proprement dit se déroule cinq mois après le décès. Pour le fils aîné, c’est le moment de montrer sa piété familiale. Des pleureuses et des musiciens feront partie du cortège qui peut atteindre plusieurs kilomètres de long. La tablette définitive de la personne décédée sera prête au 49e jour et exposée à l’autel des ancêtres. Il s’agit d’une plaque en bois indiquant les noms du défunt et l’endroit où son âme se repose. Tout au long du deuil, la famille doit porter des vêtements en grosse toile bise, une ceinture de chanvre et un bandeau, et suivre des règles de vie très stricte : toilette minimale, jeûne sévère les trois premiers jours. Ensuite, les enfants déposaient une offrande devant la tablette du défunt tous les mois durant trois ans, après une purification de 10 jours. Des faux billets de banque sont brûlés pour “envoyer de l’argent vers l’au-delà et subvenir aux besoins du défunt”. Puisqu’il est interdit d’inhumer le défunt avec ses objets favoris, ils sont brûlés et les cendres obtenues sont placées dans le cercueil. Des bâtons d’encens sont répandus lors des cortèges et des veillées funèbres pour entrer en contact avec l’au-delà. Pour faire fuir les esprits malveillants, on utilise des pétards ou on casse la vaisselle de la personne décédée. Il est coutume de porter un œillet blanc pendant le deuil.
Joséphine Philippe
Joséphine Philippe
2025-07-14 18:07:54
Nombre de réponses : 11
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Les funérailles sont très importantes en Chine. Des obsèques mal organisées apporteraient la malchance à la famille du défunt. Le jour de l’enterrement ou de la crémation, un cortège musical accompagne le corps, donnant aux obsèques des allures de fanfares. Les Chinois s’habillent en écru, beige ou blanc, en signe de deuil. Et il est de coutume de brûler de faux billets, lingots d’or, montres, car on croit que le défunt pourrait en avoir besoin là où il va. Les pleurs sont une manière de rendre hommage au défunt, c’est pourquoi il est bien vu d’être très démonstratif. À l’issue de l’enterrement ou la crémation, les familles organisent un grand banquet qui permet de rassembler les proches du défunt. Aussi, des feuilles de papier rouge avec des caractères chinois sont accrochés, près des portes des appartements/maisons voisin.es. Elles protègeraient ainsi les personnes y vivant des esprits. Traditionnellement, le rite funéraire était spécifique à chaque religion: le bouddhisme, le taoïsme, le confucianisme et le culte des ancêtres. Aujourd’hui il a été nettement simplifié. Autour du 4 du mois d’avril, lors de la fête des morts, les Chinois des régions rurales viennent honorer les tombes de leurs ancêtres. Traditionnellement, ils faisaient exploser des pétards et brûlaient des billets. Si le rituel s’est estompé, les chinois d’aujourd’hui n’en restent pas moins profondément respectueux envers la mémoire de leurs défunts et de leurs ancêtres. C’est aussi l’occasion pour eux de rénover les tombes et de venir se recueillir.