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Quel est le but du menhir ?

Isaac Garnier
Isaac Garnier
2025-05-30 01:38:46
Nombre de réponses: 4
De quoi, peut-être, mieux comprendre la fonction de ces grands rocs dressés de main d'homme, manifestation la plus énigmatique du mégalithisme, qui apparaît en Europe au Ve millénaire avant notre ère. Des hommes du néolithique - sans doute vers le IVe millénaire avant notre ère - s'étaient vraisemblablement livrés là à un acte iconoclaste, jetant à bas et enfouissant ces longues pierres, levées par d'autres un millénaire plus tôt. La découverte n'aurait pu être faite sans la décision de lotir une surface d'un hectare, sur la commune de Champagne-sur-Oise. Des manifestations d'un tel iconoclasme néolithique sont très rares. Elles le sont un peu moins depuis la mise au jour, dans le Bassin parisien, d'un probable événement analogue à la découverte de Belz.
Émilie Evrard
Émilie Evrard
2025-05-20 15:42:16
Nombre de réponses: 1
Autrefois, ils pouvaient servir de repères géographiques, d’outils agricoles pour déterminer les saisons, de frontières ou de monuments rituels. Les deux termes renvoient à des mégalithes, c’est-à-dire des constructions de pierres. En général, les dolmens sont des sépultures alors que les menhirs servaient à se repérer. Dans les deux cas, cela représente des symboles forts du Finistère Nord.
Capucine Briand
Capucine Briand
2025-05-11 03:44:08
Nombre de réponses: 2
Les spécialistes estiment qu’il formait, en compagnie d’autres menhirs aujourd’hui disparus, un mégalithe, à la manière du célèbre Stonehenge au Royaume-Uni. D’après les us et coutumes mancelles, la Pierre Saint-Julien représenterait une femme recouverte d’un drap. Un léger orifice, situé en bas de la statue, serait le nombril de cette dernière. Nombreuses furent les femmes au cours des siècles à frotter leur doigt dans ce trou, par superstition, afin d’être fécondes. La Pierre Saint-Julien tire son nom de Saint-Julien, qui aurait d’après les rumeurs, épargné le menhir de la destruction au IVe siècle. L’homme l’aurait coiffé d’une croix, aujourd’hui disparue.
Martin Blot
Martin Blot
2025-05-03 13:51:13
Nombre de réponses: 2
Ce sont des pierres isolées, assez allongées, n'ayant subi presqu'aucune préparation, qu'on a jadis plantées en terre. Le mot Menhir paraît être un mot de formation presque savante, plutôt qu'un terme breton du langage usuel, malgré son origine. En tout cas, il est constitua de deux radicaux armoricains ou celtiques : maen ou men, pierre ; kir, long ou, haut ; et veut dire : « Pierre longue ou élevée ». On désigne, en effet, sous cette dénomination, d'après les dictionnaires les plus autorisés, un mégalithe dressé, c'est-à-dire un monument formé d'un seul bloc d'une grosse pierre, verticalement fixée sur le sol. Quoique M. Reinach ait complètement oublié cette désignation pour les Menhirs, très souvent ils portent le nom de Pierre levée ; ce qui est le véritable nom français, dérivé du terme latin Petra elevata, qui signifie 'pierre dressée, relevée, plantée verticalement. Des menhirs portent encore les noms de Pierre fiche, fichée, file ou faute, fitte, fichade, ficade, fixe, mots qui s'expliquent facilement, de même que Pierre fritte, dérivé de fitte (ficta), plutôt que de ficta (pierre ointe). Mais ces termes ne nous renseignent pas davantage que le mot de Pierre levée, d'où il faut rapprocher Pierre latte, quoique ce terme dérive, parait-il, de Petra lapta (pour lapsa, tombée).
Tristan Levy
Tristan Levy
2025-05-02 00:06:53
Nombre de réponses: 4
Les deux saillies d'une trentaine de centimètres, étaient jadis l'objet d'un rite de fécondité. Les nouveaux mariés venaient nus se frotter le ventre contre les bosses du menhir, la femme d'un côté, le mari de l'autre. L'homme était certain d'avoir une descendance mâle, la femme de gouverner son époux à sa guise. En 1911, Guénin rapporte également que le mégalithe était réputé avoir un pouvoir de guérison et que des malades venaient secrètement se frotter aux bosses du menhir dans l'espoir d'être guéris.
Gabrielle Delorme
Gabrielle Delorme
2025-04-18 06:27:51
Nombre de réponses: 3
La pierre elle-même, dans les religions mégalithiques, devient le signe du divin, la forme de la manifestation de la présence des puissances surnaturelles sur terre. La pierre érigée est en particulier le lieu de rencontre entre les forces cosmiques immanentes à la nature. Le mégalithe est le lieu privilégié qui permet la communication avec les cieux et le monde souterrain, avec les dieux, les déesses chthoniennes et l’esprit des morts. Le menhir est le lien entre les forces de la terre déesse-mère dans laquelle elle est enfoncée, le monde des vivants par son affleurement au sol, et l’élévation vers les puissances spirituelles. Est centre tout espace consacré où se vérifie une possibilité de rupture de niveau entre le ciel et la terre.