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Quelle est l'histoire des mégalithes de Carnac ?

Victor Herve
Victor Herve
2025-08-24 23:20:30
Nombre de réponses : 10
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Les origines de Carnac se perdent dans la nuit des temps. Le nom de "Carnac" proviendrait du celte CAIRN ou CARN, qui signifie butte ou élévation. Découvrez près de 3 000 menhirs, dolmens, tumulus et autres vestiges du Néolithique se suivent sur environ quatre kilomètres, entre la baie de Plouharnel et la rivière de Trinité-sur-Mer. Leur hauteur varie de 45 cm à 6 mètres. La majorité sont encore debout, certains sont couchés, d'autres sont cachés sous la végétation. Le dossier pour que les alignements mégalithiques soient inscrits au patrimoine Mondial de l'UNESCO est en bonne voie. Malgré de nombreuses hypothèses, personne ne peut dire avec certitude ce que représente les menhirs de Carnac. Il semblerait néanmoins que ces alignements avaient une fonction sacrée et funéraire. L'hypothèse la plus plausible au vu des connaissances actuelles est que les alignements de Carnac servaient d'observatoire astronomique. Les menhirs étant positionnés de manière à suivre les mouvements du soleil, de la lune et des étoiles, le site pourraient avoir été utilisés pour marquer les solstices, les équinoxes et d'autres événements célestes importants, peut-être dans le cadre de rituels religieux ou agricoles.
Hugues Rousseau
Hugues Rousseau
2025-08-16 06:10:37
Nombre de réponses : 9
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Vieux de 6 500 ans, le site mégalithique de Carnac est un haut lieu de la préhistoire européenne. Des études récentes ont permis de rattacher l'histoire de ces alignements aux évolutions intervenues au cours du Néolithique, début de la vie sédentaire. Les files de menhirs permettaient le cheminement vers un espace considéré comme sacré, les enceintes. En se basant sur les acquis des dernières recherches, l'auteur retrace, dans une première partie, l'histoire de ces temples du Néolithiques, leur signification, la société qui les a générés et les hommes qui les ont construits. Fouilles et restaurations : de la fin du xixe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Un grand musée à travers champs.
Brigitte Pascal
Brigitte Pascal
2025-08-06 02:49:37
Nombre de réponses : 8
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Les mégalithes de Carnac datent environ du 5ème millénaire avant notre ère. Les alignements de Carnac sont uniques au monde. Culte religieux, site astronomique ou armée de pierres… les menhirs de Carnac érigés entre 5 000 et 3 000 avant J.C conservent encore tout leur mystère. Il est considéré comme le site le plus représentatif et ne compte pas moins de 1 100 pierres sur 11 files. Poursuivez votre découverte vers les alignements de Kermario, site le plus fréquenté en raison des dimensions impressionnantes de ses pierres. Le site de Kerlescan est le plus petit et le plus préservé des alignements de Carnac. Lors de votre séjour en Baie de Quiberon, remontez le temps et partez à la découverte des menhirs de Carnac, vieux de 7 000 ans. Durant votre séjour en Baie de Quiberon, et plus largement dans le Morbihan, vous aurez ainsi d’autres occasions d’admirer des mégalithes qui valent le détour. Une démarche de classement à l’Unesco a été engagée pour valoriser ce patrimoine historique exceptionnel. Plus de 550 sites mégalithiques sont recensés dans le sud Morbihan.
Charles Parent
Charles Parent
2025-07-29 04:48:04
Nombre de réponses : 3
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Les alignements, tels qu’on les voit aujourd'hui, ne sont que le vestige de constructions préhistoriques plus étendues. Des marques d’outils de carriers montrent toutefois la réutilisation de menhirs dans les constructions de bâtiments ou murets alentour ; le site n’a cessé d’être utilisé, mais sans que sa perception d’ensemble ne disparaisse. Une chance aussi que le terrain n'ait pas ou peu été utilisé comme terre agricole. Grâce à cela, les alignements de Carnac sont désormais le plus grand site mégalithique au monde. Une préservation exceptionnelle due au fait que Carnac est devenue une intense zone d’activités archéologiques au XIXe siècle, mais aussi au fait que ces milliers de pierres ont été intégrées dans la culture populaire par les contes, légendes et récits. Il a donc fallu organiser la préservation et l’entretien du site, au risque sinon d’accélérer fortement l’érosion des sols archéologiques et de menacer à nouveau la stabilité des pierres dressées. Une mesure drastique a été prise entre 1991 et 1993 : clôturer la partie appartenant à l’Etat afin d’en contrôler l’accès. Celui-ci est libre en hiver quand il y a peu de public et limité à des visites guidées à effectif contrôlé durant la haute saison, pour protéger ce qui est aussi un site naturel fragile.