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Comment s'appelle l'étude des pollens ?

Audrey Meunier
Audrey Meunier
2025-08-02 07:40:15
Nombre de réponses : 7
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L'étude des pollens s'appelle la palynologie. Le terme palynologie fut proposé en 1944 par Hide et Williams, à partir de deux mots grecs « patunein » signifiant répandre, saupoudrer et « polê » désignant la farine, la poussière pollinique. Toutes les espèces végétales produisent des quantités souvent considérables de spores et/ou de pollens qui, le plus généralement, - du moins chez les plantes terrestres - sont véhiculées par les courants atmosphériques. La nature en produit de grandes quantités puisque les pertes sont considérables. Chez les plantes à fleurs le pollen est l'élément reproducteur mâle. C'est un groupe de quelques cellules entouré d'une paroi plus ou moins épaisse produit dans l'anthère de l'étamine. Les spores des Champignons, Algues, Mousses et Fougères sont, quant à elles, des éléments unicellulaires qui servent à la reproduction et à la dissémination. Sauf dans des cas exceptionnels leur importance numérique est bien moindre que celle des pollens.
Jérôme Parent
Jérôme Parent
2025-07-25 22:59:07
Nombre de réponses : 11
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C’est une discipline qui s’appelle la palynologie. Il s’agit de l’étude des grains de pollen. La palynologie nous permet de mieux comprendre les effets du réchauffements climatiques sur nos écosystèmes. Cette science est particulièrement intéressante puisque le pollen produit par les plantes à fleur et les conifères se fossilise très bien et peut renseigner les spécialistes sur des périodes très anciennes en donnant une sorte de photographie d’un milieu à un instant T. À partir des variations de pollens conservés dans les sédiments depuis des millions d’années, les scientifiques peuvent donc reconstituer la flore, la végétation mais aussi le climat d’une région rien qu’en observant les grains fossilisés dans leurs microscopes. Cette étude publiée dans Science est innovante car elle se base, non pas sur de la modélisation ou des statistiques, mais sur des données observées à l’échelle mondiale sur le terrain, grâce donc à la palynologie.