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Quelles sont les sources d'erreur affectant les datations au carbone 14 ?

Édith Godard
Édith Godard
2025-07-22 13:52:58
Nombre de réponses : 7
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La datation d'un sol fossile est un problème beaucoup plus délicat : sa matière organique a souvent une origine et une histoire complexe. Le rapport entre le car- bonne daté et le CO2 atmosphérique à l'époque ou le sol était en activité, est parfois difficile à établir. De plus les risques de pollution depuis l'enfouissement sont nombreux, surtout dans le cas de sols très anciens. Ces raisons ont conduit les pessimistes à mettre en doute les âges 14C des sols ou même à les rejeter systématiquement.
Aurore Martinez
Aurore Martinez
2025-07-13 23:05:51
Nombre de réponses : 10
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Les sources d'erreur affectant les datations au carbone 14 incluent les pics saisonniers de carbone, qui étaient considérés comme anodins mais semblent avoir une influence significative. En cause selon les chercheurs, l’omission d’un phénomène a priori anodin : les pics saisonniers de carbone. Les données utilisées pour établir les courbes de calibration sont tributaires de pics locaux et saisonniers liés à des variations ponctuelles du cycle du carbone. Mais la diffusion du carbone 14 était jugée suffisamment rapide pour ne pas subir ces fluctuations. Et c’est précisément cette hypothèse qui semble avoir induit en erreur des générations d’archéologues. Nous savons grâce à des mesures atmosphériques sur les 50 dernières années que les niveaux de radiocarbone varient au fil des mois. Nous savons également que les plantes croissent habituellement à des moments différents dans les différentes parties de l’hémisphère Nord. Nous nous sommes donc demandé si les niveaux en radiocarbone utilisés pour dater la matière organique pourrait aussi varier pour différentes zones et si cela pourrait affecter la datation archéologique.
Chantal Poulain
Chantal Poulain
2025-07-13 18:55:51
Nombre de réponses : 8
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Les intervalles de probabilités résultent d’une procédure dite de « calibration », qui utilise une courbe dont la forme et la largeur varient selon les périodes chronologiques considérées. Ainsi, selon les âges mesurés, l’incertitude associée à une datation C14 calibrée peut aller de 30-35 ans, à plus de 200 ans. Il existe une procédure statistique susceptible de réduire l’incertitude de la datation calibrée, fréquemment utilisée en archéologie. Prendre une hypothèse pour alimenter les statistiques bayésiennes revient à transformer l’hypothèse en conclusion ; ce raisonnement tautologique réduit à néant le sens de la datation par carbone 14. De plus, quand elle peut être mise en œuvre, cette procédure ne permet pas de réduire substantiellement les incertitudes sur des dates relativement récentes situées sous l’influence de l’ère industrielle (moins de 200 ans).