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Quelle technologie moderne les archéologues utilisent-ils ?

Nicole Ramos
Nicole Ramos
2025-07-27 22:33:17
Nombre de réponses : 11
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Beaucoup de technologies, comme les drones qui sont très utiles pour faire rapidement des milliers de photos aériennes des sites de fouilles ou de monuments. On utilise aussi des outils empruntés à la médecine, comme le scanner. Au lieu de mettre un humain à l’intérieur, on met un objet archéologique, par exemple une momie égyptienne. Les rayons X permettent de voir ce qu’il y a à l’intérieur sans l’abîmer! On peut ensuite se servir d’une imprimante 3D pour créer une copie des objets que l’on a vus. Les drones, scanners et imprimantes 3D sont-ils l’avenir de votre métier? Pour l’instant, ces technologies ne servent que pour les cas les plus compliqués à étudier, mais je pense que certaines deviendront des outils du quotidien pour les archéologues. Il y a dix ans, on n’utilisait le scanner que pour les momies. Aujourd’hui, on découvre tellement d’informations en utilisant ces technologies que leur usage deviendra bientôt courant!
Anne Evrard
Anne Evrard
2025-07-15 22:08:05
Nombre de réponses : 6
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Les technologies de pointe accompagnent la mutation de l’archéologie. Drones survolant les sites de fouilles ou reconstitutions 3D spectaculaires. La start-up Iconem réalise la numérisation 3D des sites antiques en zone de conflit afin de sauver numériquement et donner au grand public une accessibilité à ce patrimoine. Un scan 3D qui restitue l’objet virtuellement et pourra servir à sa reconstitution. Les grottes et caverne ont désormais leurs répliques et leur visite avec casque de réalité virtuelle. Ce qui est remarquable, c’est le scan et l’impression 3D pour les pierres et les mosaïques, qui permettent leur reconstitution ou leur reproduction. L’imagerie 3D était un domaine complètement étranger à l’archéologie.
Adélaïde Boucher
Adélaïde Boucher
2025-07-15 19:37:39
Nombre de réponses : 3
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C'est là qu'entre en scène le LiDAR, l'un des outils les plus captivants de l'archéologie moderne. La télédétection par laser, en anglais Light Detection And Ranging, a changé la face de l'archéologie en rendant possibles la mesure et la cartographie d'objets et de structures qui autrement seraient restés cachés. Le LiDAR actuel repose sur des capteurs laser déployés depuis les airs ou via des unités portables. L'un des plus grands atouts du LiDAR est sa capacité à détecter avec précision les légères anomalies de surface qui pourraient indiquer la présence de petits sites comme des tombes ou de sites plus grands comme des cités englouties. Néanmoins, sa précision est très précieuse pour les archéologues qui l'utilisent pour établir la topographie d'un terrain, planifier les fouilles et repérer des sites archéologiques qu'ils n'auraient jamais pu apercevoir à l'œil nu. Comparée aux fouilles archéologiques, c'est une technologie relativement rapide et peu onéreuse, elle peut offrir aux chercheurs qui travaillent sur des sites terrestres un point de vue haut perché auquel ils n'ont pas accès d'ordinaire. Le LiDAR ne fait pas que révéler ce qui est caché : il peut aussi documenter ce qui a déjà été découvert. Utilisée au sol, cette technologie sert par exemple à cartographier les structures de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de la Salle des Cinq-Cents du Palazzo Vecchio de Florence.