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Quelle est la méthode de fouille archéologique ?

Aurore Martinez
Aurore Martinez
2025-07-25 09:37:05
Nombre de réponses : 10
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Les fouilles archéologiques programmées se déroulent sur quelques semaines pendant plusieurs années, généralement l’été, quand chercheurs et étudiants sont disponibles et que la météo est favorable. Il est important, avant de débuter la fouille, de diviser la zone de fouille en carrés égaux. L’opération de fouille comporte plusieurs étapes successives et obligatoires. Les outils utilisés pour fouiller ne sont pas tous spécifiques à l’archéologue puisqu’il utilise couramment la truelle du maçon, le pinceau du peintre… en adaptant l’outil à son propre usage. La truelle va servir à dégager le sédiment de façon plus précise et moins aveugle que ne l’aurait fait une pelle, plus grosse. Quant au pinceau il permet de dégager ce sédiment autour des objets souvent fragilisés par leur séjour prolongé dans le sol. Balayettes et pelles servent à retirer le sédiment du carré de fouille pour le déposer dans un seau en attendant le tamisage. Une fois l’objet dégagé du sédiment qui l’entoure et avant de le retirer de son emplacement, il faut enregistrer sa position dans les trois dimensions de l’espace. Les objets de petite taille sont fréquents, il est donc nécessaire, au moment du tamisage du sédiment de ne pas les manquer. Les refus de tamis sont ensuite triés pour séparer les simples pierres des objets archéologiques qui sont placés dans des sachets marqués au nom carré dont ils proviennent. Tous les objets dont la dimension maximale est supérieure à une certaine dimension sont marqués un à un à l’encre de chine. Cette étape est impérative car, au cours des études ultérieures, ils vont être manipulés et sortis du sachet numéroté.
Colette Hebert
Colette Hebert
2025-07-11 16:15:19
Nombre de réponses : 4
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Il est nécessaire de les appliquer rationnellement, de les adapter à chaque site et, parfois, d'innover. Des méthodes et des techniques nouvelles doivent éventuellement être élaborées et mises en oeuvre. Nous montrerons que les solutions choisies participent d'une conception de l'archéologie issue d'une longue pratique de fouilles de sauvetage, d'un désir constant d'efficacité autant que de qualité, en tenant compte des réalités de la pratique de la discipline: un combat contre le temps avec des moyens sans commune mesure avec les possibilités offertes par la technologie contemporaine. L'évolution typologique conjuguée avec une analyse statistique portant sur près de 2 500 trous de poteaux et 120 bâtiments identifiés sur une vingtaine d'impacts.
Roger Morvan
Roger Morvan
2025-07-11 12:15:18
Nombre de réponses : 7
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La méthode de fouille archéologique consiste en plusieurs étapes. Étape 1 : En amont d’une fouille archéologique préventive, votre dossier d’aménagement a été instruit par le Service Régional de l’Archéologie qui a jugé nécessaire la réalisation d’un diagnostic archéologique. Le diagnostic est réalisé par l’Inrap ou par une collectivité territoriale sur le terrain d’assiette du projet. En fonction des résultats du diagnostic, le Service Régional de l’Archéologie peut prescrire une fouille archéologique par arrêté préfectoral. La phase de terrain d’une fouille archéologique préventive commence une fois que vous avez sélectionné l’opérateur à qui vous souhaitez confier l’opération, vous devez déposer une demande d’autorisation de fouille. Le Service Régional d’Archéologie dispose d’un délai de 1 mois pour délivrer l’autorisation préfectorale de fouille. La fouille peut désormais commencer. Sa durée est fixée dans le projet scientifique d’intervention, inclus dans le contrat. Une fois la fouille terminée, une attestation de libération des terrains est délivrée par le Service Régional d’Archéologie. Vos travaux peuvent désormais commencer. En parallèle de la réalisation de vos travaux, l’opérateur réalise en laboratoire les études et rédige le rapport final d’opération. L’ensemble de cette procédure se termine par le dépôt du rapport final d’opération au Service Régional de l’Archéologie qui marque la fin du contrat entre l’aménageur et l’opérateur.