:

Quelle est la légende des menhirs de Carnac ?

Stéphanie Clerc
Stéphanie Clerc
2025-07-19 13:50:15
Nombre de réponses : 11
0
Depuis le XVIIème siècle, une légende est rapportée attribuant à Saint-Cornély la transformation de soldats en pierres. L’ancien pape, essayant de s’échapper par la mer, mais ne trouvant pas de vaisseau, se serait retourné et aurait changé les païens en menhirs. A cette légende, s’ajoutent les contes rapportés par Zacharie Le Rouzic dans son ouvrage Carnac, légendes, traditions, coutumes et contes du pays. On y trouve la légende du menhir de Krifol ; menhir d’une hauteur impressionnante qui serait en fait un jeune homme riche et volage pétrifié par Dieu et dont l’âme aurait été condamnée à tourner autour de la pierre. On parle aussi des korrigans, un petit peuple de créatures légendaires de Bretagne, comparables aux lutins. Les contes les situent le plus souvent dans des grottes, les tumuli ou encore dans des dolmens. Mais ils hantent également les sources, les fontaines ou les landes du pays breton. On dit qu'ils y font cercle pour danser à la tombée du jour. Ces croyances populaires témoignent d’un désir voire d’un besoin d’explications sur l’origine de ces pierres levées, «anomalies» de la nature qui ne pouvaient jadis être attribuées à l’homme. Ces « phénomènes », pressentis comme porteurs d’un sens, ont été mis en relation avec l’invisible, le merveilleux, le sacré.
Hugues Gerard
Hugues Gerard
2025-07-08 04:51:48
Nombre de réponses : 5
0
Depuis le XVIIème siècle, une légende est rapportée attribuant à Saint-Cornély la transformation de soldats en pierres. L’ancien pape, essayant de s’échapper par la mer, mais ne trouvant pas de vaisseau, se serait retourné et aurait changé les païens en menhirs. On y trouve la légende du menhir de Krifol ; menhir d’une hauteur impressionnante qui serait en fait un jeune homme riche et volage pétrifié par Dieu et dont l’âme aurait été condamnée à tourner autour de la pierre. Les contes les situent le plus souvent dans des grottes, les tumuli ou encore dans des dolmens. Ces croyances populaires témoignent d’un désir voire d’un besoin d’explications sur l’origine de ces pierres levées, «anomalies» de la nature qui ne pouvaient jadis être attribuées à l’homme. Ces « phénomènes », pressentis comme porteurs d’un sens, ont été mis en relation avec l’invisible, le merveilleux, le sacré. Les trois grands champs de menhirs de Kerlescan, Kermario et Le Ménec fascinent les visiteurs par leur démesure et la part de mystère qui les entoure.