Pourquoi la technologie des drones est-elle utile aux archéologues ?
Astrid Ferrand
2025-08-24 07:22:00
Nombre de réponses
: 6
Les drones sont très utiles pour faire rapidement des milliers de photos aériennes des sites de fouilles ou de monuments.
On peut ensuite se servir d’une imprimante 3D pour créer une copie des objets que l’on a vus.
Parfois l’objet est abîmé.
Pour le restaurer, l’imprimante 3D peut fabriquer les pièces manquantes et il suffit ensuite de les assembler comme un puzzle.
L’imprimante 3D peut également créer une copie de l’objet entier.
Cela permet à l’archéologue de l’étudier facilement, mais aussi au public de le manipuler, ce qui est utile par exemple pour les personnes malvoyantes.
Ainsi, dans un musée, le public a pu découvrir quel son faisait une flûte en os qui date de milliers d’années, en soufflant dans la copie qui avait été réalisée !
Les drones, scanners et imprimantes 3D sont-ils l’avenir de votre métier ?
Pour l’instant, ces technologies ne servent que pour les cas les plus compliqués à étudier, mais je pense que certaines deviendront des outils du quotidien pour les archéologues.
Il y a dix ans, on n’utilisait le scanner que pour les momies.
Aujourd’hui, on découvre tellement d’informations en utilisant ces technologies que leur usage deviendra bientôt courant !
Honoré Vidal
2025-08-17 22:27:15
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: 5
Les drones sont utiles en archéologie pour de nombreuses raisons. Tout d’abords parce qu’ils sont faciles à mettre en œuvre. Ensuite, parce qu’ils sont économiques et permettent de gagner du temps. Aussi, parce qu’ils rendent accessibles l’inaccessibles. Enfin, parce que cette technologie améliore la sécurité sur des sites archéologiques sensibles ou dangereux.
Les jumeaux numériques et les plans archéologiques jouent un rôle crucial dans l’étude archéologique.
Les jumeaux numériques permettent à l’archéologue de commencer l’analyse et la prospection archéologique avant même d’avoir les plans.
Nous pouvons ainsi créer une visite virtuelle du site ou de l’objet d’étude facilitant l’étude de l’archéologue.
Nous pouvons numériser en 3D un terrain, un bâtiment, mais aussi un objet.
Le drone est donc un outil indispensable sur un site archéologique.
Nous pouvons effectuer des relevés photogrammétriques même dans des endroits inaccessibles ou dangereux en toute sécurité.
LiDAR et photogrammétrie sont deux techniques de création de jumeaux numériques, c’est-à-dire de modélisation 3D de l’existant.
Claire Guichard
2025-08-08 18:23:18
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: 8
Les drones représentent une révolution dans le domaine de l'archéologie, offrant des avantages considérables pour les chercheurs. Grâce à leur capacité à survoler des zones difficilement accessibles, les drones permettent d'explorer des sites archéologiques sans endommager les vestiges. Ils offrent des images aériennes détaillées et précises, facilitant ainsi la cartographie des sites et la détection de structures enfouies qui seraient autrement invisibles à l'œil nu. L'utilisation des drones permet également de réaliser des relevés topographiques en un temps record, comparé aux méthodes traditionnelles. Ces relevés peuvent être intégrés dans des modèles 3D pour une analyse plus approfondie, offrant une vision globale et précise du site étudié. De plus, les drones équipés de caméras thermiques et multispectrales peuvent identifier des anomalies sous la surface du sol, indiquant la présence potentielle de structures ou d'artefacts. En plus de leur efficacité, les drones réduisent les coûts et le temps nécessaires aux fouilles archéologiques. Ils permettent de planifier les excavations de manière plus stratégique, en ciblant les zones les plus prometteuses. Cette technologie contribue également à la préservation des sites, en minimisant les perturbations causées par les fouilles traditionnelles. Les drones améliorent non seulement la précision et l'efficacité des recherches, mais ils ouvrent également de nouvelles perspectives pour la découverte et la préservation du patrimoine culturel mondial.
Thierry Martel
2025-07-30 19:40:20
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: 10
Les possibilités techniques de ce matériel et son faible coût en ont rapidement fait un outil précieux sur les opérations d’archéologie préventive.
D'abord, il permet de réaliser quasi instantanément une couverture photographique aérienne d’une opération en cours, enrichissant la documentation de terrain par la production d’orthophotographies générales et détaillées.
Celles-ci peuvent directement servir d’illustration ou de support pour la réalisation des plans.
L’acquisition photographique par drone permet aussi de générer des nuages de points en 3D à partir desquels sont réalisés des modèles numériques de terrain, des courbes de niveaux ou des profils, permettant une analyse plus fine de la topographie d’un site.
Le drone est donc pour les archéologues le moyen de renouveler leurs points de vue et d'observer sous un autre angle et à une échelle différente leur objet d'étude.
Les données recueillies par drone et leurs traitements complètent et servent de support à celles collectées au sol.
Elles contribuent ainsi à améliorer l’étude des sites archéologiques.
Le recours à un drone évite ainsi la mise en place d’un échafaudage et permet une économie de coût, tout en assurant la sécurité de l’opérateur.
Ensuite, sur certaines opérations d’archéologie du bâti, lorsque les vestiges d’un édifice sont difficilement accessibles, l'usage d’un drone offre des possibilités de prises de vue qui jusqu’ici s'avéraient très compliquées.
Adrien Gilles
2025-07-23 08:16:47
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: 8
Les archéologues avaient parfois du mal à obtenir de manière régulière des images aériennes de leurs chantiers de fouille, du moins sans se ruiner. Un ancien étudiant en archéologie américain a développé un drone quadricoptère adapté à leurs besoins. Le drone spécifiquement adapté aux nécessités de l'archéologie a la particularité d'être résistant à l'eau, tout en ayant des bras pliables et des hélices facilement démontables. Arch Aerial Atlas-1 a notamment été présenté durant la conférence annuelle 2014 de l'Institut archéologique américain. Leur drone a alors été mis à profit pour photographier ou filmer les sites avant, mais surtout après les excavations... tous les jours. La découverte de vestiges mayas à son palmarès a permis la découverte de quatre constructions mayas grâce à des photographies prises à 91 m d'altitude. Les images prises sont actuellement conventionnelles, mais selon Live Science, l'équipe souhaiterait également proposer, à la vente ou à la location, des drones dotés d'un lidar.
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