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Quels sont les rites funéraires au Japon ?

Élisabeth Valette
Élisabeth Valette
2025-08-12 01:52:31
Nombre de réponses : 7
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Les rites funéraires japonais sont tout de même empreints de tradition et permettent au défunt d’entamer sa nouvelle vie dans l’au-delà. Les traditions japonaises sont très marquées par la philosophie bouddhiste et les japonais croient en la réincarnation des défunts. C’est la raison pour laquelle les rites funéraires japonais se font en quatre étapes qui ont pour but de faciliter la réincarnation du défunt, d’honorer son corps et son âme et de l’accompagner dans sa dernière demeure. Les premiers rites post-mortem ont pour but de faciliter la réincarnation du défunt en purifiant son corps et en aidant sa traversée du fleuve de la mort. La crémation est la coutume au Japon et ce pour des raisons de tradition et d’espace. Par la suite, la famille récupère l’urne et la dépose à son domicile, sur un autel pendant 49 jours, qui est le temps nécessaire au moine bouddhiste ayant conduit la cérémonie pour guider l’esprit du défunt. La tradition japonaise veut que le kimono se croise vers la gauche pour une personne en vie et vers la droite pour les défunts. A la fin de la cérémonie les participants s’aspergent de sel pour se purifier et éloigner les mauvais esprits. Les proches de la famille lui offrent de l’encens, supposé aider le voyage de l’âme, ainsi qu’une enveloppe contenant de l’argent pour contribuer au règlement des obsèques. Les os sont prélevés avec des baguettes puis agencés en respectant l’anatomie du corps humain, des pieds à la tête, afin que le défunt conserve une position « debout » même dans l’au-delà.
Valérie Marechal
Valérie Marechal
2025-07-31 01:07:36
Nombre de réponses : 8
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Les funérailles japonaises se divisent en quatre grandes catégories : bouddhiste, shintoïste, chrétienne et civile. La grande majorité, soit 90,1 % du total, sont bouddhistes. Suivent ensuite les cérémonies shintoïstes, 3,4 %, puis civiles, 2,4 %. Dans la tradition bouddhiste, le deuil s’effectue à travers la récitation de sutras par un moine. Les détails de la cérémonie peuvent varier selon les écoles bouddhistes ou les régions, mais elles sont similaires dans les grandes lignes. Tout d’abord, un sutra est récité au chevet du défunt juste après sa mort. Le corps est ensuite essuyé puis déposé dans le cercueil. La veillée funèbre peut alors commencer. Lors de cette veillée, les proches se rassemblent et partagent leurs souvenirs du défunt. Le lendemain, les obsèques sont tenues. Après la crémation, les participants, en rang deux par deux, entreposent un à un les os et les cendres du défunt à l’aide des baguettes dans une urne prévue à cet effet. Les cendres sont déposées dans la tombe après 49 jours. Selon que l’on soit plus ou moins proche du défunt et de sa famille, on assiste généralement soit à la veillée, soit aux obsèques. Les habits de couleur noire sont de rigueur pour les obsèques. Il faut également venir muni d’un kôden : une offrande monétaire dans une enveloppe que l’on remet à l’accueil de la salle funéraire. Le shôkô est un important rituel, il consiste à faire brûler de l’encens à la mémoire du défunt. Prendre avec le pouce, l’index et le majeur de la main droite de l’encens dans la boîte déposée à droite, puis soulever la main à hauteur du front. Placer la main devant l’encensoir placé à gauche et laisser tomber l’encens en frottant les doigts. Selon les écoles, ce rituel est effectué une ou trois fois. Après le shôkô, la famille du défunt accueille les participants dans une autre salle et leur sert du saké et à manger. La coutume veut que l’on se partage à cette occasion les souvenirs que chacun a du défunt. Avant de rentrer chez eux, les participants reçoivent un cadeau de remerciement pour s’être déplacé pour les funérailles. En général, cette cérémonie est entièrement organisée par une entreprise de pompes funèbres dans une salle funéraire. Les funérailles modernes peuvent consister par exemple en la dispersion des cendres en montagne ou en mer, l’organisation d’une cérémonie musicale ou la plantation d’un arbre au lieu d’une tombe. Certains même organisent leurs funérailles avant leur mort. Le nombre d’entreprises de pompes funèbres augmentant ces dernières années, l’éventail de choix s’élargit et s’adapte aux porte-monnaie de tous.