:

Quelle est l'origine des cairns ?

Philippine Bonneau
Philippine Bonneau
2025-07-17 12:11:52
Nombre de réponses : 11
0
Les cairns désignent les sépultures construites par les premiers agriculteurs pendant la période du Néolithique au cours du IVe millénaire, dans les Îles Britanniques, et désignent aussi les sépultures du Ve millénaire en presqu'île d'Armorique. Les premières attestations du mot cairn remontent à 1797 sous la forme carn, du gaélique écossais carn, apparenté au breton karn. Les recherches scientifiques ont montré qu'il s'agit tout d'abord des premières maison, puis cairn désigne les sépultures construites ensuite, elles aussi par les premiers agriculteurs. Au XIXe, et au début du XXe siècle encore, les scientifiques imaginaient des cairns qu'il s'agissait de sépultures élevées par les Celtes en Bretagne, en Écosse, en Irlande, qui n'étaient pourtant arrivés que pendant la Tène finale, 250 à 50 ans av. J.-C. Le mot cairn vient du gaélique écossais carn ou du gaélique irlandais carn. Les Gaulois ont par ailleurs dressé des pierres, des monolithes, qui ressemblent à des menhirs, ainsi qu’un enclos gaulois. Les Celtes Bretons sont arrivés au début du Moyen-Âge, depuis le sud des Îles Britanniques, véhiculant, à cette époque le vocabulaire Bretagne, cairn, en plus de carn, terme préceltique ou celtique qui existe déjà chez les celtes Gaulois d'Armorique.
Gabrielle Goncalves
Gabrielle Goncalves
2025-07-08 14:19:04
Nombre de réponses : 10
0
Les cairns sont mis en place par ceux qui pratiquent la montagne de façon régulière. Ils sont placés dans des endroits stratégiques pour indiquer la bonne direction. Les cairns permettent aux marcheurs de s’orienter en cas de mauvais temps et notamment dans le brouillard. Les cairns peuvent aussi se trouver en haut d’une montagne afin de marquer un sommet. L’emplacement des cairns peut aussi dépendre des pays.
Alix Gonzalez
Alix Gonzalez
2025-06-30 21:25:10
Nombre de réponses : 4
0
Le cairn est vivant, dans certaines langues, le mot désignant le cairn veut littéralement dire « ce qui peut agir comme un être humain » – inukshuk en inuit par exemple. L’allemand suppose aussi une incarnation humaine en l’appelant Steinmann (homme de pierre). A la fois naturels, forgés par l’homme et ersatz d’une présence humaine, les cairns se tiennent à la frontière entre matériel, fonctionnel et spirituel. Caméléons de pierres, ils endossent le rôle que l’observateur leur prête. Chacun peut appliquer sa propre signification à ces constructions. Le cairn est tout d’abord un repère issu d’un travail commun, entre les hommes et la nature. Il peut ensuite endosser plusieurs fonctions à la fois. Pour les alpinistes, ils sont essentiels. Que ce soit dans les Alpes, en Himalaya, dans les Andes ou dans le Pamir, on trouve des cairns.