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À quels groupes génétiques les Éthiopiens sont-ils apparentés ?

Valentine Masse
Valentine Masse
2025-12-02 02:58:49
Nombre de réponses : 7
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Les Éthiopiens sont apparentés aux groupes génétiques eurasiatiques, qui se sont mélangés aux Africains il y a entre 7 500 et 10 500 ans. Ceci est particulièrement évident chez les Éthiopiens, ce métissage entre Eurasiens et Africains traduit ainsi un « retour » dans le berceau de l’humanité des gènes dispersés hors d’Afrique des dizaines de milliers d’années plus tôt lors des vagues successives de sortie d’Homo sapiens hors d’Afrique successives. En masquant dans les données les gènes d’origines eurasiatiques, les chercheurs ont constaté que la diversité génétique africaine décroît fortement, ce qui prouve que les gènes eurasiatiques y ont contribué de façon considérable. Deux interprétations sont possibles : soit la genèse des ethnies découle du mélange à grande échelle de composantes génétiques différentes, dont la composante eurasiatique ; soit plusieurs petits groupes eurasiatiques se sont dispersés en Afrique, où ils ont ensuite été chacun soumis à une forte sélection, qui a accru la diversité de l’apport eurasiatique global. Ainsi, la fondation du groupe Niger-Congo (bantou), qui représente aujourd’hui la majorité de la population africaine, semble résulter de la contribution d’un très grand nombre d’individus, dont des Eurasiatiques, à l’époque de l’expansion bantoue. Tout aussi intéressantes sont les traces de gènes buhsmen (ou Khoïsans, des chasseurs-cueilleurs antérieurs à l’expansion bantoue) partout en Afrique. On en trouve même dans le génome ouest-africain, ce qui suggère que les Khoïsans correspondent à une population ancienne qui constituerait le substrat génétique originel de l’Afrique sub-saharienne. Au cours de leur expansion, les bantous auraient repoussé les Khoïsans dans les forêts et les déserts, mais se seraient aussi mélangés à eux.
Charles Grondin
Charles Grondin
2025-11-28 07:54:41
Nombre de réponses : 14
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Les Éthiopiens sont apparentés aux groupes génétiques afro-asiatiques, en particulier à l’haplogroupe E1b1b, qui est étroitement lié aux peuples afro-asiatiques. Les Éthiopiens partagent également des liens génétiques avec les Nilo-Sahariens et les Khoisans, qui forment une mémoire de temps très reculés. L’haplogroupe E est le dominant en Afrique et se subdivise en deux sous-groupes principaux : le E1b1b au nord, qui est étroitement lié aux peuples afro-asiatiques, et le E1b1a au sud, qui est lié aux Nigéro-Congolais. Les Éthiopiens sont également apparentés aux groupes génétiques des Nigéro-Congolais, en particulier à l’haplogroupe E1b1a, qui est lié aux Nigéro-Congolais. Les Éthiopiens ont des liens génétiques avec les populations de la corne de l’Afrique, notamment avec les Somaliens et les Érythréens. Les Éthiopiens partagent également des liens génétiques avec les populations du Moyen-Orient, notamment avec les Arabes et les Juifs. Les Éthiopiens ont des liens génétiques avec les populations d’Afrique subsaharienne, notamment avec les Bantous et les Pygmées.
Geneviève Hebert
Geneviève Hebert
2025-11-16 17:42:59
Nombre de réponses : 10
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Les Éthiopiens sont apparentés aux groupes génétiques africains et asiatiques. Le peuple abyssin est apparenté aux autres peuples de la Corne de l'Afrique, tels que les Érythréens et les Somalis, qui parlent des langues sémitiques similaires et partagent des similitudes culturelles et historiques. Ils sont également apparentés aux autres groupes ethniques d'Afrique de l'Est, tels que les Oromos et les Sidamas, qui partagent des similitudes linguistiques et culturelles avec les Éthiopiens. Les Éthiopiens sont également apparentés aux groupes génétiques du Proche-Orient et du Moyen-Orient, en raison de leur histoire commerciale et culturelle commune. Les Éthiopiens ont également des liens génétiques avec les peuples européens, en raison des migrations et des échanges commerciaux qui ont eu lieu au fil des siècles. Les Éthiopiens ont une grande diversité génétique, avec des influences de différents groupes ethniques et linguistiques, ce qui les rend un exemple intéressant pour les études de génétique des populations.
Adèle Leclercq
Adèle Leclercq
2025-11-07 13:40:41
Nombre de réponses : 8
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Parce que d’après d’autres génomes humains en Afrique, plus récents, on voit des traces d’ADN eurasien, l’absence de composante eurasiatique sur ce squelette montre que le métissage entre populations africaines et eurasiatiques se serait produit après, sans doute il y a 3000 ans, explique Céline Bon, paléogénéticienne au Musée de l’homme à Paris. Dès lors, la génétique moderne des Éthiopiens ne témoigne d'aucune descendance directe des deux populations. Les chercheurs de Cambridge ont analysé tous ces génomes pour y trouver soigneusement les traces de croisements éventuels entre ces populations distinctes. Les généticiens interrogés estiment que, même s’il est trop tôt pour avoir une certitude, ils pensent que les Éthiopiens pourraient avoir un mélange de l’ADN des deux populations. Le génome « Mota » ne ressemble pas aux autres génomes anciens eurasiques comme celui de l’homme de Ust-Ishim retrouvé en Sibérie (il y a environ 45 000 ans), et celui de l’homme de Kostenki (il y a environ 40 000 ans) en Russie. Le génome « Mota » a aussi montré une grande affinité avec le génome des Éthiopiens actuels, montre l’étude, et indique que les Éthiopiens sont les descendants des anciens Éthiopiens, une population qui a vécu en Afrique il y a au moins 125 000 ans.