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Quel est l’ADN ancestral de la Croatie ?

Hugues Lefebvre
Hugues Lefebvre
2025-11-03 21:47:42
Nombre de réponses : 13
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Les principaux haplogroupes sont I, R, E, J et G qui représentent à eux tous 96% des échantillons. Les trois principales sous-clades sont I2a-M423 (33,2%), R1a-M558 (19,3%) et E1b-V13 (8,75%). Ainsi les haplogroupes I2a et E1b ont leur plus hautes fréquences dans le Sud-Est de l'Europe. Par contre, R1a obtient ses plus hautes fréquences en Biélorussie et en Ukraine, mais reste important en Croatie et en Europe Centrale. En conclusion, le lignage paternel I2a est un reliquat de la recolonisation de l'Europe à partir du refuge glaciaire situé dans le sud-est de l'Europe après le Dernier Maximum Glaciaire. Cependant les études précédentes basées sur le séquençage du chromosome Y indiquent une expansion de cet haplogroupe beaucoup plus récente entre 7500 et 5000 ans, durant le Néolithique. La population I2a devait donc être faible et plus ou moins stable durant le Mésolithique en Europe.
Frédéric Duhamel
Frédéric Duhamel
2025-10-27 12:22:24
Nombre de réponses : 4
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Le nouveau génome provient d'un fossile de la grotte de Vindija en Croatie. Comme le génome complet d’un ours des caverne avait pu être séquencé à partir d’ossements provenant de la même grotte, les chercheurs s’attendaient à ce qu’il soit possible de séquencer aussi un génome humain complet à partir des fossiles humains retrouvés dans cette grotte, où les néandertaliens ont vécu jusqu’il y a environ 44 000 ans. C’est dans le fragment « 33.19 », dont le caractère néandertalien avait été prouvé par le séquençage de l’ADN mitochondrial, qu’ils ont trouvé le plus d’ADN nucléaire. D'abord en séquençant largement, mais avec une fiabilité médiocre, le génome d’une « chimère génétique », obtenu en raboutant les séquences ADN de trois individus néandertaliens de la grotte de Vindija en Croatie.
Clémence Bouchet
Clémence Bouchet
2025-10-23 06:35:51
Nombre de réponses : 11
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Le groupe comprend également un certain nombre d'autres correspondances balkaniques, je soupçonne donc que celui-ci pourrait être davantage dû au commerce d'esclaves slaves via Bari, et que ces Italiens partagent donc un ancêtre balkanique avec celui-ci plutôt que nous partageons un ancêtre italien. Balkanique - Majoritairement balkanique avec des groupes génétiques balkaniques. Il y a donc certainement une vieille ascendance italienne. Je suis plus certain de partager un ancêtre italien avec ces correspondances. Comme mentionné, il semble que le commerce d'esclaves slaves ait probablement contribué aux deux premiers groupes de correspondances, mais pour que les Croates dalmates aient une vieille ascendance italienne du sud, quelle période de temps cette mixité aurait-elle probablement eu lieu/événements historiques qui ont mené à cela ?
Raymond Pruvost
Raymond Pruvost
2025-10-16 03:52:39
Nombre de réponses : 8
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L'ADN ancestral de la Croatie est principalement composé de plusieurs origines ethniques. Les pourcentages représentent la proportion d'utilisateurs de MyHeritage ADN de cette origine localisés dans ce pays. Balkanique 92.3% Européens de l'Est 63.5% Ouest et nord-européenne 24.4% Balte 23.5% Scandinave 17.1%
Nathalie Raynaud
Nathalie Raynaud
2025-10-09 23:51:44
Nombre de réponses : 9
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L'est de la Croatie correspond au sud du bassin des Carpates. L'émergence du Néolithique dans cette région est associé à la culture de Starčevo. Les individus du Néolithique Moyen du site de Beli Manastir-Popova zemlja se regroupent avec les anciens fermiers d'Europe Centrale et du sud-est. L'analyse avec le logiciel qpAdm montre que ces individus sont composés de 97,6% d'ascendance fermier d'Anatolie et 2,4% d'ascendance chasseur-cueilleur de l'ouest. Ce mélange génétique remonte entre 19 et 42 générations, soit au Néolithique Ancien. L'individu de l'Âge du Cuivre du site de Beli Manastir-Popova zemlja se situe un peu plus haut sur la PCA et se regroupe avec un autre individu de l'Âge du Cuivre du même site archéologique mais publié préalablement, et également trois anciens individus de l'Âge du Bronze de la côte Dalmate. Les résultats suggèrent que ces individus possèdent une part d'ascendance issue des pasteurs nomades des steppes. Les individus de l'Âge du Bronze Moyen du site de Jagodnjak-Krčevine sont déplacés vers la gauche par rapport au groupe précédent formé des Chalcolithiques de Beli Manastir-Popova zemlja et des individus de l'Âge du Bronze de la côte Dalmate. Ils sont composés de 20% d'ascendance chasseurs-cueilleurs de l'ouest, 33% d'ascendance des steppes et 47% d'ascendance fermiers d'Anatolie.
Sylvie Paul
Sylvie Paul
2025-09-29 06:45:45
Nombre de réponses : 11
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Les ossements néandertaliens de Vindija ont richement contribué à la recherche génétique sur Néandertal. En 2008, les chercheurs avaient pu séquencer le premier génome mitochondrial complet de Néandertal à partir de matériel de la grotte de Vindija. En 2010, c’était toujours l’ADN néandertalien de la grotte qui avait permis de montrer les correspondances de 1 à 4% avec le génome des Homo sapiens. Ces correspondances peuvent être considérées comme représentant une partie de l’ADN ancestral de la Croatie, car elles montrent une interaction génétique entre les Néandertaliens et les premiers Homo sapiens arrivés en Eurasie. Cependant, la nouvelle datation à 40 000 ans B.P. modifie la compréhension de cette interaction et suggère que les Néandertaliens de Vindija ont disparu juste avant l'arrivée des hommes modernes en Europe. Cette disparition métamorphose notre compréhension de l’ADN ancestral de la région.