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Les pierres de Carnac ont-elles été déplacées ?

Alexandre Aubert
Alexandre Aubert
2025-08-25 09:23:37
Nombre de réponses : 9
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Elles auraient été déplacées jusqu’à leur emplacement actuel vers 3300 avant J.-C., soit plus de 1 000 ans avant les premières pierres de Stonehenge. Les pierres ont été principalement extraites de carrières locales, mais certaines proviennent de Le Manio, à 40 kilomètres de là. En tenant compte du poids et de la taille de ces blocs, leur transport, sans machines modernes, représente un véritable exploit logistique. Ces efforts suggèrent que les bâtisseurs attribuaient une grande importance au site. Les pierres ont nourri l’imaginaire collectif. Une légende raconte qu’il s’agissait de soldats païens changés en pierre par le pape Cornelius. Une autre affirme que le magicien Merlin aurait pétrifié une légion romaine. Même les Romains, qui occupèrent la Bretagne de -100 à 500, n’ont jamais compris ce site.
Amélie Monnier
Amélie Monnier
2025-08-19 04:50:14
Nombre de réponses : 11
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Les mégalithes de Carnac ont tout subi. En 1881, l’archéologue écossais James Miln fait un relevé du site de Kermario. Il ne voit qu’un champ labouré, vide de toutes pierres. Oui. Les paysans avaient déplacé les moins grosses hors de leur terrain ! Du coup, aujourd’hui, les spécialistes parlent de restauration abusive et de files de pierres reconstituées, bougées au fil du temps, au gré des pratiques agricoles et des constructions de routes… Quelques fois, on a même replacé les pierres la tête en bas ! La Société archéologique de Vannes va plus loin : certaines pierres seraient des fausses, extraites d’une carrière proche. Le chercheur au CNRS Pierre-Roland Giot estime que 36 % des mégalithes de Carnac sont à leur place originelle.
Paulette Ferreira
Paulette Ferreira
2025-08-09 20:34:47
Nombre de réponses : 9
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Des marques d’outils de carriers montrent toutefois la réutilisation de menhirs dans les constructions de bâtiments ou murets alentour. Le site n’a cessé d’être utilisé, mais sans que sa perception d’ensemble ne disparaisse. Les alignements, tels qu’on les voit aujourd'hui, ne sont que le vestige de constructions préhistoriques plus étendues. Une mesure drastique a été prise entre 1991 et 1993 : clôturer la partie appartenant à l’Etat afin d’en contrôler l’accès. Il a donc fallu organiser la préservation et l’entretien du site, au risque sinon d’accélérer fortement l’érosion des sols archéologiques et de menacer à nouveau la stabilité des pierres dressées.
William Roche
William Roche
2025-08-01 16:53:04
Nombre de réponses : 4
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Selon le scientifique, il ne fait aucun doute que ces pierres monumentales, «très ordonnées et disposées dans des endroits stratégiques», ne présentent pas de similitudes avec le substrat minéral sur lequel elles reposent. Autres indices prouvant qu'elles ont été déplacées: des vasques d'érosion ont été détectées. Marques indiscutables prouvant qu'elles étaient autrefois au contact de l'air et des précipitations. Carellesse sont couchées sous l'action du sable et des sédiments. «Seul un menhir est encore debout», poursuit l'archéologue du CNRS. Des pierres probablement submergées vers 6.500ans avant Jésus-Christ. Nous sommes persuadés qu'il s'agit du prolongement sous-marin du grand site néolithique du Moulin, à Saint-Pierre-Quiberon», explique Serge Cassen.
Marc Mary
Marc Mary
2025-08-01 16:41:18
Nombre de réponses : 9
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39 menhirs ont été délogés pour faire place nette à une enseigne de bricolage. Ces menhirs étaient sous terre et n'avaient rien à voir avec les alignements tel qu'on peut les voir, il faut raison garder! La topographie rendait encore plus crédible l'hypothèse qu'on avait vraiment à faire à une ligne de menhirs et pas à de simples blocs déplacés.