:

Qui étaient les peuples mégalithes ?

Laurent Pierre
Laurent Pierre
2025-08-02 18:47:25
Nombre de réponses : 15
0
Les traces d'une fréquentation humaine du remontant à plusieurs centaines de milliers d'années et figurant parmi les gisements les plus anciens de l'ouest de la France. Ces monolithes ne doivent pas être confondus avec les véritables mégalithes néolithiques. Les romains ont également fréquenté de nombreux mégalithes, transformant plusieurs d'entre eux en petits lieux de dévotion. Plusieurs monuments mégalithiques sont appropriés à l'occasion de la christianisation du paysage. D'autres ont sans doute été détruits ou rendus méconnaissables.
Emmanuelle Thierry
Emmanuelle Thierry
2025-07-20 14:06:15
Nombre de réponses : 6
0
Les mégalithes de la façade atlantique sont érigés au cours du Néolithique, période de la préhistoire récente qui s’échelonne en Bretagne entre 5 000 et 2 000 ans avant J.-C. Cette période voit l’émergence de l’agriculture et de l’élevage, entrainant la construction de villages plus durables. Un changement de mode de vie majeur dans l’histoire de l’humanité s’opère durant cette période par le passage d’une économie de prédation à une économie de production et ainsi du nomadisme à la sédentarisation. Ce nouveau mode de vie réorganise cette nouvelle société et met en évidence une hiérarchie sociale sur toute la période. Ces architectures ont été bâties par nos ancêtres dans le but de marquer et d’organiser durablement leur territoire sur les rives du Morbihan.
Nathalie Raynaud
Nathalie Raynaud
2025-07-20 12:40:37
Nombre de réponses : 7
0
Les résultats indiquent également que les humains de l’époque étaient de meilleurs navigateurs qu’on ne le croit généralement, diffusant leur culture par voie maritime. La Bretagne était peuplée de chasseurs-cueilleurs. Ceux-ci datent d’environ 4 700 av. J.-C., lorsque la région était habitée par des chasseurs-cueilleurs. Aux environs de 4 300 avant J.-C., cette civilisation aurait propagé sa culture en construisant des mégalithes sur divers sites littoraux dans le sud de la France, au bord de la Méditerranée et sur la côte atlantique de la péninsule Ibérique. Une étude parue le 11 février dans Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America suggère que tous ces sites n’ont pas été conçus indépendamment les uns des autres mais qu’ils remonteraient à une seule et même civilisation, apparue il y a environ 7 000 ans dans ce qui est aujourd’hui la Bretagne.
Audrey Bourgeois
Audrey Bourgeois
2025-07-20 08:52:30
Nombre de réponses : 9
0
Les anciennes évolutions des langues ne peuvent être datées par elles-mêmes, mais seulement par référence à des faits archéologiques. L'ambition des protohistoriens est d'enrichir l'Histoire écrite par la reconstitution des grands courants humains qui ont précédé l'usage de l'écriture. On sait que les premiers systèmes de signes graphiques sont apparus en Proche-Orient au cours du IVe millénaire avant l'ère. Quant à l'Europe continentale, malgré le faible emploi de caractères grecs, étrusques ou latins par les Celtes on peut dire que seul l'empire romain y implanta une civilisation scripturale. Dire que la connaissance de la Protohistoire a pour source essentielle l'archéologie peut paraître un truisme. Les langues celtiques ne sont pas isolées parmi les langues européennes. La comparaison qui peut être faite entre elles et les autres familles de langues est donc de nature à fournir des renseignements sur leur place dans l'arbre généalogique de ces langues indoeuropéennes qui sont, la plupart, les langues d'Europe, sur les voisinages des Celtes à divers moments de leur passé, et par conséquent sur l'emplacement de leur habitat. Les anciennes évolutions des langues ne peuvent être datées par elles-mêmes, mais seulement par référence à des faits archéologiques. Non seulement elle est parvenue à constituer le schéma très général des mouvements de populations et des grands courants commerciaux et culturels des trois derniers millénaires avant J.-C. ; Mais les récentes applications de la 1. G. Dottin, La Langue gauloise, Paris, 1920. 2. Trois vol., coll. de Г « Evolution de l'Humanité », Paris, Albin Michel, 1932-1952. Dans Les Celtes et V Expansion celtique jusqu'à Vépoque de La Tène, il écrivait : « Les langues celtiques ne sont pas isolées parmi les langues européennes. La comparaison qui peut être faite entre elles et les autres familles de langues est donc de nature à fournir des renseignements sur leur place dans l'arbre généalogique de ces langues indoeuropéennes qui sont, la plupart, les langues d'Europe, sur les voisinages des Celtes à divers moments de leur passé, et par conséquent sur l'emplacement de leur habitat. Rien ne saurait suppléer à cet ordre de renseignements. » (p. 41).