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Combien de menhirs ont été détruits à Carnac ?

Dominique Da Silva
Dominique Da Silva
2025-08-02 13:03:58
Nombre de réponses : 5
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Il est question du démantèlement controversé de 39 menhirs à Carnac pour la construction d’un nouveau magasin Monsieur Bricolage. Cependant, aucun des clichés publiés n’a de rapport avec le site en question. Un diagnostic réalisé en 2015 par l’Inrap n’a découvert aucun vestige archéologique, mais a trouvé deux anciennes clôtures dissimulées dans les taillis construites à partir de blocs dressés, reliés par des murets de pierre sèche. Il n’a alors pas été possible de définir précisément la nature de ces découvertes. Les blocs de 0,50 à 1 mètre de haut étaient implantés plus profondément dans la terre et quatre d’entre eux présentaient les marques d’une usure en position dressée depuis très longtemps. Du fait du caractère encore incertain et dans tous les cas non majeurs des vestiges tels que révélés par le diagnostic, l’atteinte à un site ayant une valeur archéologique n’est pas établie. Les stèles de Carnac, au sein du mur en pierre désormais détruit, tels qu’elles avaient été identifiées par l’Inrap, en 2015. Le site mégalithique de Carnac est composé de plus de 3 000 menhirs alignés. Une photo prise le 22 août 2014 montre des pierres faisant partie des sites mégalithiques de Carnac, dans le Morbihan. Des pierres dressées vieilles de 7 000 ans ont été détruites dans le nord-ouest de la France pour faire place à un magasin de bricolage, révèle un historien local. Les pierres se trouvent dans la région de Carnac – l’un des sites archéologiques préhistoriques les plus importants d’Europe. Le site mégalithique de Carnac est composé de plus de 3 000 menhirs alignés. Les stèles de Carnac, au sein du mur en pierre désormais détruit, tels qu’elles avaient été identifiées par l’Inrap, en 2015. Des pierres dressées vieilles de 7 000 ans ont été détruites dans le nord-ouest de la France pour faire place à un magasin de bricolage, révèle un historien local. Les pierres se trouvent dans la région de Carnac – l’un des sites archéologiques préhistoriques les plus importants d’Europe.
Brigitte Pascal
Brigitte Pascal
2025-07-25 01:11:52
Nombre de réponses : 8
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39 menhirs ont été détruits pour construire un magasin de bricolage. Un tas de pierres, c'est tout ce qui reste de la quarantaine de menhirs qui sortait de terre sur une partie du site de Carnac. Cette commune du Morbihan est connue depuis la nuit des temps pour ses fameux alignements et ses quelque 2.800 menhirs, bâtis pour certains il y a quelque 7.000 ans. La zone où est actuellement construit le magasin se trouve en réalité sur un site référencé depuis 2015 sur l’Atlas des patrimoines, une plateforme de la Drac permettant de cartographier les sites archéologiques dans toute la France. La ville de Carnac a bien délivré un permis de construire et le bâtiment est en train de prendre forme.
Édouard Dupuy
Édouard Dupuy
2025-07-16 20:18:55
Nombre de réponses : 16
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39 menhirs ont en effet été détruits dans la zone du chemin de Montauban. C’était sans doute l’un des ensembles de stèles les plus anciens de la commune de Carnac. Yves Coppens doit se retourner dans sa tombe : plusieurs aménagements brutaux ont été réalisés, cet hiver et au printemps, aux abords des alignements de Carnac, dénaturant ce site mondialement connu. Un premier permis de construire refusé Le porteur du projet avait déjà déposé en 2014 une demande de permis de construire pour un supermarché dans cette même zone. La réalisation d’un diagnostic archéologique préalable a été prescrite le 22 décembre 2014 par la Drac Bretagne. Menée en mars 2015, cette opération n’avait débouché sur la découverte d’aucun vestige archéologique. Le rapport de l’Inrap évoquait tout de même la présence probable d’un alignement de menhirs sans que cette hypothèse soit à ce stade formellement établie. Le permis de construire avait finalement été retoqué et aucune suite donnée par le maître d’ouvrage à la prescription de fouilles émise par la Drac. Huit ans plus tard, le même porteur de projet est revenu à la charge avec un nouveau permis de construire au même emplacement. Dans le cadre de l’instruction d’urbanisme et des documents réglementaires en vigueur, ce dossier a fait l’objet d’un examen minutieux par les services de la DRAC. L’instruction de ce dossier a donc été menée avec la plus grande rigueur.
Pierre Meyer
Pierre Meyer
2025-07-16 19:34:52
Nombre de réponses : 7
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On a pu lire que 39 menhirs avaient été détruits mais il n’y avait que quatre blocs de pierre sur lesquels on avait une interrogation et pas plus. On a rapidement pris acte de cette description faite par certains, la réalité n’est absolument pas celle-là. Effectivement sur une quarantaine de blocs de pierre, seuls quatre d’entre eux pouvaient laisser penser qu’ils avaient une valeur archéologique. Il est en revanche apparu que deux anciennes clôtures dissimulées dans les taillis étaient construites à partir de blocs dressés, reliés par des murets de pierre sèche. L‘atteinte à un site ayant une valeur archéologique n’est pas établie. Il ne s’agit donc pas d’une file de menhirs en place historiquement. Quatre d’entre eux présentaient les marques d’une usure en position dressée depuis très longtemps, et donc pouvaient avoir un intérêt archéologique. Du fait du caractère encore incertain et dans tous les cas non majeurs des vestiges tels que révélés par le diagnostic, l’atteinte à un site ayant une valeur archéologique n’est pas établie.