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Quelle est la couleur la plus ancienne ?

Augustin Vaillant
Augustin Vaillant
2025-07-29 07:07:04
Nombre de réponses : 10
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Le rouge est une des couleurs primaires, avec le jaune, le vert et le bleu. Le rouge comme pigment apparaît très tôt dans l’histoire de l’humanité : les hommes du paléolithique utilisaient déjà de l’ocre rouge dans leurs peintures, par exemple dans la grotte Chauvet ou d’Altamire en Espagne. Le rouge est la couleur des rayonnements de longueur d’onde la plus longue du spectre visible. Le rouge, intensifié en pourpre, symbolise la puissance et le pouvoir, l’aristocratie. Étant la couleur du sang et du feu, il est associé aussi au danger et à la passion; ainsi qu’à toutes choses à la fois désirables et périlleuses, comme les relations sexuelles et le combat.
Patrick Allain
Patrick Allain
2025-07-29 05:17:41
Nombre de réponses : 11
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La plus vieille couleur au monde est désormais connue. Des chercheurs australiens ont découvert des anciens pigments rose datant d'il y a 1,1 milliard d'années dans des roches sous le désert du Sahara, dans le bassin de Taoudeni en Afrique de l'ouest. Ces nuances de rose clair, que l'on retrouve dans le bubble gum, les flamants roses et la barbe à papa, ont 500 millions d'années supplémentaires que les plus vieux pigments répertoriés jusqu'à présent. Lorsqu'ils sont dilués, les vieux pigments deviennent rose vif. Toutefois, lorsqu'ils sont concentrés, le fossile peut prendre une apparence rouge sang ou de violet intense.
Noël Joubert
Noël Joubert
2025-07-29 02:29:31
Nombre de réponses : 12
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Selon les récentes découvertes d'une équipe de chercheurs de l'Université nationale d'Australie, c'est ce rose qui serait la plus vieille couleur du monde. Les scientifiques ont examiné des pierres vieilles de plus d'un milliard d'années, des fossiles de schistes marins qui ont été récupérés dans les profondeurs des terres du désert du Sahara, dans le bassin de Taoudeni en Mauritanie, en Afrique de l'Ouest. Ces pigments ont révélé leur vraie couleur naturelle rose vif, précisent les chercheurs. Lorsque la roche est plus concentrée, sa couleur varie d'un rouge sang au violet profond. Ces pigments de couleur rose vif sont des fossiles moléculaires de chlorophylle. Ils ont été produits par de vieux organismes photosynthétiques qui vivaient alors dans un vieil océan qui aujourd'hui n'existe plus. Selon la scientifique, la différence d'âge entre ce rose vif et les couleurs que l'on pensait jusqu'à présent être les plus vieilles de la planète est de plus de 500 millions d'années.
Daniel Laroche
Daniel Laroche
2025-07-29 02:13:30
Nombre de réponses : 12
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Des scientifiques ont découvert ce qu’ils pensent être la plus ancienne couleur du monde - et c’est du rose vif. Les pigments ont été extraits d’une roche prélevée dans un dépôt marin de schistes noirs situé sous le Sahara, en Mauritanie. Celle-ci, noire et visqueuse, vieille de 1,1 milliard d’années, avait été envoyée aux scientifiques de l’Australian National University (ANU) par une compagnie pétrolière, qui cherchait de l’or noir sous le Sahara il y a environ dix ans. Les molécules trouvées par les équipes de chercheurs australiens et japonais sont issues de fossiles d’organismes microscopiques, de minuscules cyanobactéries. Ce n’est pas “juste cool d’avoir découvert un vieux truc rose”, insiste Jochen Brocks. Cette découverte vient résoudre une “grande énigme du vivant” : pourquoi les organismes complexes sont apparus relativement tard à l’échelle de la Terre ? Alors que notre planète est âgée de 4,6 milliards d’années, les êtres qui la peuplent, plus élaborés que de simples bactéries, sont apparus il y a seulement 600 millions d’années. “Les algues microscopiques d’aujourd’hui [qui sont dans le bas de la chaîne alimentaire] sont encore 1 000 fois plus grosses que les cyanobactéries [comme celle qui vient d’être découverte]”, note le chercheur. Or, “pour évoluer, les créatures de plus grande taille ont besoin de se nourrir de particules plus grosses. Devant nos molécules roses, c’est devenu évident : il n’y avait alors pas de quoi se nourrir pour des êtres vivants d’une certaine taille, analyse-t-il. C’est une très vieille question qui trouve sa réponse.”