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Qui est la femme phénicienne dans la Bible ?

Valentine Martins
Valentine Martins
2025-11-22 17:12:42
Nombre de réponses : 7
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Une femme non juive dont on ne connaît pas le nom. Sa fille est tourmentée par un esprit mauvais. Alors que Jésus est venu à l'écart pour se reposer des foules de Galilée, cette maman le cherche : Jésus est son seul espoir. Elle se glisse dans la foule et crie son désespoir. Elle ne se laisse décourager ni par les disciples ni par un refus qui semble méprisant, sa foi passe par-dessus les obstacles : c’est une mère intelligente et humble. La maladie de sa fille lui donne la force, le courage d’aller jusqu’au bout de sa démarche. Jésus sait jusqu'où va sa foi et veut la manifester publiquement : touché par sa réponse, il va honorer cette foi tenace.
Claude Lecoq
Claude Lecoq
2025-11-16 03:39:07
Nombre de réponses : 9
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La femme phénicienne est désignée dans Mc 7:26, et dans le parallèle Mt 15:22, elle est appelée cananéenne. Ce terme équivaut à celui de phénicienne, car les LXX traduisent le nom hébreu du pays de Canaan par Phoïnikê (=Phénicie). Cette femme est donc caractérisée par sa langue (grecque), par sa race (phénicienne) et par sa province officielle (syrienne). Les Homélies Clémentines (début du III° siècle) appellent cette mère Justa et sa fille Bérénice. L'attitude première de Jésus à l'égard de la Cananéenne--silence et résistance--a été diversement interprétée. L'épisode analogue, mais plus ancien, du centenier de Capernaüm (Mt 8:5,13) prouve que le Christ avait déjà admiré et exaucé la foi d'un non-Israélite.
Bertrand Mahe
Bertrand Mahe
2025-11-08 05:11:28
Nombre de réponses : 17
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Il est question d’une femme syro-phénicienne qui s’est adressée à Jésus Christ pour qu’il chasse un démon de sa fille. Cette femme est qualifiée de « grecque » en raison de ses origines. Elle demande à plusieurs reprises à Jésus de l’aider, mais il refuse initialement en disant que ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. La femme répond humblement en disant que les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres, démontrant ainsi une grande foi. Ses paroles émouvantes ont finalement convaincu Jésus, et il a guéri sa fille. Cette femme syro-phénicienne est également appelée Cananéenne, car les premiers occupants de la Phénicie descendaient de Canaan. Elle est donc connue sous différents noms en raison de son association avec la Phénicie et ses ascendances. Dans le contexte biblique, cette femme syro-phénicienne est un exemple de foi et de persévérance face à l’adversité. Elle a montré une compréhension profonde de la bonté et de la générosité de Jésus, et ses paroles pleines de sagesse ont ouvert la voie à la guérison de sa fille. La réponse de Jésus à sa demande a également mis en évidence sa capacité à reconnaître et à récompenser la foi, même chez ceux qui ne font pas partie de sa communauté immédiate. L’histoire de cette femme syro-phénicienne est racontée dans les Évangiles de Matthieu et de Marc, soulignant son importance dans la tradition chrétienne.