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Quels sont les sites archéologiques mégalithiques sénégambiens ?

Franck Guillet
Franck Guillet
2025-07-06 02:46:36
Nombre de réponses : 9
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Les vestiges de civilisations protohistoriques sont nombreux en Sénégambie. Dès la fin du XIXe siècle, l’existence de ces monuments a été signalée sporadiquement. Le capitaine Pineau, chargé de délimiter la frontière sénégalo-gambienne, mentionne des pierres levées, au pied desquelles il a fait remuer la terre, dans le Journal Officiel du 28 décembre 1891, et l’administrateur Noirot les signale dans sa Notice sur le Saloum en 1892. R. Mauny reprenait les recherches, effectuait des fouilles à Diam-Diam et Sine-Ngayène. Les années 1960 ont vu quelques fouilles nouvelles, surtout en Gambie. V. Martin et C. Becker ont effectué le recensement systématique et pratiquement exhaustif des sites. De nouvelles données ont été acquises avec les fouilles effectuées depuis 1973. Les sites présentent des caractéristiques spécifiques et il est ainsi possible d’individualiser des aires de civilisations. L’aire mégalithique est sans conteste la plus remarquable de celles-ci.
Isaac Vallee
Isaac Vallee
2025-07-06 02:16:31
Nombre de réponses : 9
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Certains sites mégalithiques (Tiékène-Boussoura, Diam-Diam, Sine-Ngayène, Saré-Diouldé, Mbolop-Tobe, Kodiam, Wanar, etc.) ont fait l’objet de fouilles archéologiques. Les sites de Sine-Ngayène et de Wanar sont inscrits à la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. On y compte 16 900 monuments répartis sur 1987 sites et classés en quatre variétés architecturales : les cercles mégalithiques, les cercles pierriers, les tumuli mégalithiques et les tumuli pierriers. Les cercles mégalithiques du site de Sine Ngayène sont des monuments phares du site mégalithique de Sine Ngayène. Le site de Wanar est également un site mégalithique important. Les mégalithes couvrent une superficie de 33 000 km² au centre ouest du Sénégal, à cheval sur la Gambie.
Christophe Vaillant
Christophe Vaillant
2025-07-05 23:13:07
Nombre de réponses : 5
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Les monuments, faits de monolithes et de blocs de latérite, présentent une grande variété, mais ce sont les cercles à monolithes – qui sont les plus spectaculaires et les plus étudiés. Les monuments sont organisés en cimetières de dimensions variables répartis en chapelets le long des cours d’eau. Les folklores locaux offraient des pistes intéressantes, certes, mais contradictoires. Les spéculations suivirent des parcours sinueux, très intéressants si l’on suit leurs logiques sans a priori, lesquelles renvoient plus à une vision du monde qu’à des conclusions déduites d’analyses cohérentes des faits archéologiques, avec des résultats parfois surprenants…