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Les
historiens arabes, dont Ibn Khaldoun, mentionnent
l'utilisation de canons au Caire et à Alexandrie dans la
2ème partie du XIV°. Mais, c'est sous la menace
portuguaise en Mer Rouge (XV°) que les Mamelouk se
hatèrent de renforcer leurs défenses côtières. Une
nouvelle fonderie du Caire produisit un nombre important
de canons pour équiper les ports de la Méditerranée et
de la Mer Rouge. Quant aux armes portatives, ce sont les Ottomans qui les fournirent dès le début du XV°. |
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Cependant, les Mameluk, fiers de leurs
traditions de cavaliers, refusèrent l'emploi
d'arquebuses. La caste se protégea en équipant un corps
d'arquebusiers composé de recrues de classe inférieure
(les esclaves noirs et les fils de Mameluk). Plus tard,
ils firent pression sur le sultan pour dissoudre ce corps
et s'opposèrent à toute nouvelle tentative de
création. Leur défaite contre les Ottomans équipés d'arquebuses en 1514 ainsi que les visées hégémoniques de la Sublime Porte contraignirent les Mameluk à modifier leur position.... mais, c'était trop tard face à une armée ottomane bien équipée et entraînée. |
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La domination
ottomane de l'Egypte débuta en 1517. Jusqu'au début du
XIX°, les mousquets égyptiens étaient des copies de
Tufek décorés localement avec des platines le plus
souvent anglaises. Pendant cette période, il y eu très
peu d'ateliers de fabrication. L'essentiel de l'activité était tourné vers le montage. |
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L'exemple ci-dessous montre bien l'intégration à l'égyptienne de ces différents éléments. |
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A partir du
milieu du XIX°, les importations européennes
s'accélérèrent (Liège). Lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1867, le Remington fut reconnu comme le meilleur des fusils de guerre et, en conséquence, l'armée égyptienne s'en dota. Puis, lors de la présence anglaise, armée et police s'équipérent en Martini-Enfield. |
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