RDC ex-ZAÏRE |
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TAM-TAM 1 PEAU KUBA. La peau de percussion est en serpent frappée sur un cerclage de cuir (dont on voit les poils) maintenu sur le tambour par de nombreux coins de bois. Ces coins coniques permettaient d'augmenter la tension, mais je suppose que la tension finale était obtenue en humidifiant la peau de percussion, puis en l'exposant au feu. |
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KUBA Le Royaume Kuba (ou confédération Kuba), était une entité étatique et politique érigée au XVII° par la tribu Bushoong et qui se développa à partir d'une vingtaine d'états bantous (notamment Luba, Leele, Pende, Dendese et Wongo). Il se situe au Kasaï occidental et au Sankourou. L'art Kuba est d'abord un art Royal et aristocratique. Le luxe de la cour royale explique l'extraordinaire développement de l'artisanat de prestige. La statuaire étant essentiellement réservée aux statues de rois. Mais ils excellèrent aussi dans la décoration de multiples objets: masques, instruments de musique (tambours, pluriacs ...), boîtes à fard, clystères, coupes à vin de palme, pipes, vêtements de notables ( perles et cauris donnent à ces vêtements une magnificence remarquable), sans oublier les étoffes tissées en fibre de raphia et brodées (velours du Kasaï). Des motifs décoratifs semblables à ceux que l'on retrouve sur les fameux velours du Kasaï (dessins géométriques rectilignes et curvilignes, ou bwiin) décorent tous ces objets. Ces motifs Kuba s'inspirent de "tatouages-scarifications" qui étaient encore incisés naguère sur le ventre des fillettes impubères. Les masques royaux sont de trois types (Ngaady a-Mwaash, Moshambwooy et Bwoom) richement réalisés en bois ou en montage de peaux (souvent de léopard) et de raphia couverts de perles et de cauris. |