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Ce Djezaïl du XIX° pourrait être du Béloukhistan ou du sud de l'Afghanistan ou de l'ouest du Sind, intégrant à la fois: | |||||
Son fût était fait et décoré localement. Les canons et les platines étaient travaillés localement à partir d'importation ou de prises de guerre. Ces platines étaient à l'origine à mèche, remplacées très souvent par des platines à silex. |
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Mesures | |||||
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Fût | |||||
en bois décoré d'incrustations de nacre et de filets et plaques de laiton (quelques manques). | |||||
crosse en queue de carpe de section rectangulaire avec un fort décrochement après la platine. | |||||
Canon | |||||
octogonal sur une trentaine de cm. en partant du tonnerre, puis rond avec sur le dessus une ligne de mire surélevée courrant jusqu'à la bouche. Cette ligne de mire traverse un ensemble de 3 cartouches émoussés. | |||||
Ce canon de récupération est ancien. Il a été raccourci au moins du côté de la bouche qui de fait n'est pas tulipée (elle devait l'être à l'origine) et où un grain d'orge a été soudé. Du côté du tonnerre, le bassinet (silex) a été remplacé par un mécanisme à piston (percussion) | |||||
Platine | |||||
C'est une platine à silex de mousquet Brown Bess prise aux Anglais. Elle porte la marque au lion avec couronne 3. | |||||
Elle a été modifiée en percussion par remplacement du chien (1), démontage de la batterie (2) et découpe du bassinet (3). | |||||
La platine est aux armes de la EEIC (English East India Company). Elle changea de logo vers 1815 (le coeur fut remplacé par le lion). La queue de détente protégée par un large pontet en fer. |
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