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Les spahis en AlgérieAprès la capitulation d'Alger, les rescapés de la cavalerie du Dey se retrouvèrent sans emploi. C'est alors qu'intervient Yusuf (Yousouf), véritable père des Spahis, qui saura les regrouper en 1830 pour servir la France et en faire des troupes efficaces et redoutées contribuant à la conquête de lAlgérie. Ces cavaliers furent dabord appelés Mamelouks, avant de prendre le nom de Spahis, déformation de Sibahis. Leur existence fut officialisée par quatre textes législatifs : - la loi du 9 mars 1831 autorise les généraux commandant les pays occupés à former des corps militaires composés dindigènes et détrangers. C'est la première consécration des tirailleurs, zouaves, chasseurs indigènes, légionnaires... - une ordonnance du 10 septembre 1834 prescrit la formation à Alger dun corps de cavaliers indigènes sous la dénomination de spahis réguliers - l'ordonnance du 7 décembre 1841 crée un corps unique de cavaliers indigènes. Est ainsi régularisé leur emploi depuis plus de dix ans par le corps expéditionnaire français en Algérie - l'ordonnance du 2 juillet 1845 crée trois régiments de spahis :
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CPA - Exposition coloniale de 1914 : Spahis algériens |
Toug (emblème) du 1er Spahis - Opération Tempête du désert |
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Les
spahis hors d'Algérie Né en Algérie, le modèle spahis est repris ailleurs par larmée française :
ci-contre: spahis sénégalais |
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Ange Marie Joseph dit
"YOUSOUF" VANTINI Né Français en 1809 sur l'Ile d'Elbe - décédé à Nice en 1866 et inhumé à Alger. Enlevé à l'âge de 5 ans par des pirates barbaresques alors qu'il rejoignait un établissement scolaire sur la côte italienne. Vendu comme esclave à Tunis, il est acheté pour le compte du Bey. Il va vivre au harem jusqu'à l'age de 12 ans où il apprendra à écrire le français et à étudier le Coran ainsi que les langues arabe, turque et espagnole. Il est converti à l'Islam et son prénom Joseph est traduit en Yusuf. Il est envoyé à l'âge de 13 ans à l'école des Mamelouk. A 17 ans, il est investi de la haute dignité de Bey de camp (général Mamelouk) et se lie d'amitié avec les fils du Consul de France, Jules et Ferdinand de Lesseps. Au printemps 1830, il s'éprend de Keboura, fille (mariée) du Bey. Il est arrêté et condamné à mort. Mais le Bey se ravise et lui donne 3 jours pour quitter la Régence. Il parvient à embarquer sur « l'Adonis » qui rallie le 13 juin 1830 la flotte française en rade d'Alger. |
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Il rejoint alors l'Armée française en Algérie et participe à la prise d'Alger. En octobre 1830, le général Clauzel accepta de regrouper ce qui restait des Sibahis et autres troupes à cheval du Dey et les confia peu après à Yusuf. | |||||||||||
Il abjure la religion mulsumane pour redevenir catholique, se marie et prend la nationalité française en 1839. | |||||||||||
Il finira son extraordinaire carrière militaire en 1866 comme Général Commandant la division de Montpellier. | |||||||||||
Ses
principales victoires:
1845 Nommé général à titre indigène.
1852 Grand officier de la Légion d'honneur
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