°

Protection

NIMCHA

Origines

Saïf

Poignée

Garde

Protection

Lame

Fourreau

Galerie

 

Dès l'origine, la garde offrait une protection efficace de la main contre les coups directs grace à la garde de main ou arc de jointure (côté tranchant).

Les coups glissant le long du dos ou du tranchant engageaient la lame dans les quillons abaissés où elle se trouvait bloquée, voire cassée. Les quillons jouaient alors le rôle de "brise-lame".

Par contre, les coups glissant sur les plats de la lame ne rencontraient aucune défense. La pointe de l'écusson des Nimcha étant comme celle des Kastane de Ceylan, collée à la lame, ne jouait donc pas le rôle de "brise-lame" comme c'est le cas sur les Tulwar indiens ou certains Saïfs arabes.

Profil de la garde d'un Tulwar indien montrant les 2 pointes jouant le rôle de "brise-lame"

Pour remédier à l'absence de protection contre les coups glissant sur les plats de la lame, 2 types de défense sont apparues dont l'emploi est cependant resté limité.

 

Les Pitones

Copiés sur les gardes d'épées espagnoles de la fin du XV° et du début du XVI°, ils équipèrent les Nimcha hispano-mauresques. Ce dispositif qui n'exista jamais qu'en Espagne, se trouve sur de rares exemplaires anciens de Nimchas marocaines (Real Armeria de Madrid - Collection Ch. Buttin, Musée du Batha de Fès, ...) et jamais sur les Nimcha arabes.

 

La garde en anneau

Inspirés des gardes des épées italiennes (Venise), ils équipèrent surtout les Nimcha arabes du XV° au XVIII° et quelques rares exemplaires de Nimcha marocaines (Musée du Batha de Fès, ...). Ce dispositif survécu aux Pitones.

 

Garde de Kastane de Ceylan

Garde de Nimcha du Maghred

à Pitones

Garde de Nimcha arabe

à anneau